La
révolution Fred
mit le Chanteur Renaud plein la caisse. « Laisse
béton" lyrics: J'étais tranquille, j'étais peinard "T'as des bottes Moi je lui ai dit : "Laisse béton" Y m'a filé une beigne J'étais tranquille, j'étais pénard "T'as un blouson Moi je lui ai dit : "Laisse béton" Y m'a filé une beigne J'étais tranquille, j'étais pénard "T'as le même blue jean Moi je lui ai dit : "Laisse béton" Y m'a filé une beigne La morale de c'te pauvre histoire Tout le quartier surpris sortit sur la place. Cela amusait certaines
personnes et d’autres étaient choquées. Mirta était scandalisée.
Quant à Nathan, Jean-Baptiste et Fred,
ils avaient pris de sérieux fou-rires. Luna qui n’était pas là
arriva et tomba sur Mirta et aussi sur les mistraliens. Mirta s’énerva
contre Luna mais on n’entendait rien, la musique était vraiment trop
forte. Jean-Baptiste baissa
la musique puis l’éteignit. -
Non !
mais c’est quoi ce langage ! C’est vulgaire. -
Moi,
j’aime bien. -
C’est à
cause de cette musique que les gens de mon hôtel vont partir . -
Ca vient
d’où cette musique ? moi, aussi, je n’en peux plus et ça fait
sursauter Mélanie qui était en train de servir les clients et boum
tout par terre ! -
Il faut un
médecin, Mélanie est blessée. -
Oui tout
ça à cause de ta Fred, je t’avais dit que tu allais courir des
ennuis. Mélanie
s’est blessée à cause des éclats de verre et Guillaume accourt vers
elle et l’emmène dans un endroit calme pour la soigner. -
Ce n’est
pas la peine de me jeter dessus, je viens juste d’arriver. -
Il faut
que tu lui parles Luna, il faut qu’elle dégage du quartier. -
Ce n’est
peut-être pas elle qui a mis la musique aussi fort. -
Si, ça
vient de la boutique. -
Du calme Maman,
je vais aller lui parler. -
En plus
c’était grossier, y a pas idée d’écouter ce… ce… -
Bon !
tu m’énerves à la fin. -
Ce n’est
pas comme ça qu’on parle à sa mère. -
Oui, tu
accuses Fred avant de savoir qui c’est exactement qui a fait ça ? -
Bon !
je te l’accorde, je te laisse mais parle-lui quand même. Luna
attristée par la situation s’en va rejoindre Fred à la boutique.
Luna demande à Fred qui a mis la musique aussi fort. -
Personne…
En fait, nous aussi, on s’y attendait pas non plus que c’était
aussi fort ! C’est parti comme ça d’un coup ! -
Tu ne nous
crois pas ? -
Ben si
vous me dites ça, je veux bien vous croire. -
Et
pourquoi c’était grossier ? -
On a écouté
Renaud ! -
Faut dire
que Mirta n’aime pas ça, et toi tu aimes… -
Oh !
oui ! j’adore ! vous avez bien fait ! Mirta
parle avec Léo au Select -
Vous voyez
plus rien ne marche entre Luna et moi depuis que Fred est là, elle en a
que pour elle ! -
Du calme
Mirta, en même temps, elle a rien fait de mal. -
Oui, mais
il faut se méfier tout de même. -
Je ne
comprends pas, Fred elle vous a fait quoi ? -
Rien. -
Alors tout
va bien ! -
Si tu
pouvais te renseigner sur elle, ça me rassurerait. -
Non !
je ne peux pas faire ça, c’est contraire à la loi. -
Oui bien sûr,
mais je ne suis pas tranquille pour Luna. -
A mon
avis, elle a juste envie de s’amuser comme beaucoup de jeunes, elle
n’a pas l’air méchante. -
Oui mais
elle est quand même désinvolte ! -
Elle n’a
pas commis de délit alors je ne peux rien faire pour toi. Léo
s’en va au commissariat. Pendant
ce temps, Charlotte arrive à la boutique. Elle défait les valises
chargées de vêtements et se met à travailler avec Luna. -
Tu nous
abandonnes Fred et moi ? -
Ca s’est
des chemises, ça des pulls, ça des robes, tiens v’là ma robe de
mariée… -
Tu t’es
mariée avec Ivan ? -
Non !
pas du tout -
Je ne
comprends pas pourquoi tu as cette robe de mariée ? -
Non !
laisse c’est rien. -
Je ne
comprends pas pourquoi tu vis dans un appart géré par Phénicie, ça
ne te ressemble pas… -
Il faut
apprendre à faire des concessions, j’avais tellement envie de me
rapprocher d’Ivan. -
Tu es
heureuse avec lui ? -
Comme tu
vois, je suis très épanouie depuis que je l’ai rencontré. -
C’est
vrai finalement, on se voit presque jamais maintenant.
-
Je ne vous
oublie pas, vous resterez toujours mes amis. -
J’espère
bien… Aujourd’hui
pour une fois, tout est calme. ça fait du bien un peu de se reposer. Nathan,
Jean-Baptiste et Fred
distribuent des textes de chansons révolutionnaires
aux passants sur la place du Mistral et leur proposent de chanter avec
eux. Ils ont beaucoup de succès. Ils sont au moins une bonne quinzaine
à chanter. Dans le groupe, il y a Rudy, Thomas, Luna, Juliette,
Barbara, Raphaël, Sybille, Ivan, Charlotte et tant d’autres, tous les
amis de Fred sont là. Alix la fille d’Adriana s’y joint aussi. Tout
à coup, la chorale se met à chanter.
La
Jeune Garde Nous
sommes la jeune garde Nous
sommes les gars de l'avenir Élevés
dans la souffrance, Oui,
nous saurons vaincre ou mourir Nous
travaillons pour la bonne cause Pour
délivrer le genre humain Tant
pis si notre sang arrose Les
pavés sur notre chemin Refrain Prenez
garde ! Prenez garde ! Vous
les sabreurs, les bourgeois, les gavés, et les curés ! V’là
la jeune garde ! V’là la jeune garde, Qui
descend sur le pavé, sur le pavé ! C’est
la lutte finale qui commence, C’est
la revanche de tous les meurt-de-faim, les crève-la-faim ! C’est
la révolution qui s’avance, Et
qui sera victorieuse demain. Prenez
garde ! Prenez garde ! A la jeune garde ! Enfants
de la misère De
force nous sommes des révoltés Nous
vengerons nos pères Que
des brigands ont exploité Nous
ne voulons plus de famine À
qui travaille il faut du pain Demain
nous prendrons les usines Nous
sommes des Hommes et non des chiens La
chorale chante de plus en plus fort. Mirta scandalisée par ces chants téléphone
à la police. Léo Castelli et sa bande arrive sur la place du Mistral
et la chorale prend de l’ampleur. Ils chantent à tue-tête et avec
tout leur cœur et ne s’aperçoivent
pas que la police est là devant eux. Devant eux, il y a Boher,
Jean-François, Samia, Léo et La Commissaire DOUALA qui les regardent
un moment amusés. Léo sort son pistolet et tire en l’air mais la
chorale n’a peur de rien, elle continue de chanter puis au deuxième
tir du pistolet, elle s’arrête de chanter. Amusé DOUALA
ordonne à la chorale de se disperser mais ils restent en groupe
bien serrés entre eux. Ils sont solidaires. -
Vous
comptez rester là combien de temps ? -
Le temps
qu’il faudra ! -
On dormira
tous à la belle étoile s’il faut ! -
Je ne
comprends pas, je ne veux pas vous amener au poste.
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