Une
rencontre inattendue Comme
tous les matins, Fred s’en va faire son footing. Quant à Luna, elle
passe son temps à lire les pièces de théâtre à haute voix et essaie
de les apprendre par cœur. Elle joue du piano ou fait autre chose en
attendant Fred. Ce matin là, Fred n’est pas rentré comme
d’habitude c'est-à-dire vers 9H30 ou vers les 10 Heures. Elle se
pose un peu des questions mais pas trop. Midi sonne et Fred n’est
toujours pas là alors c’est la panique la plus complète. Elle se
promène dans le Parc des Buttes Chaumont mais elle ne la voit pas. Elle
pense que Fred a eu peut-être un accident. Luna rentre à la maison et
essaie de téléphoner au Hôpitaux de la région Parisienne mais il ne
connaissait personne au nom de Freddie FORIES . Elle ne s’est pas
quoi faire. Elle sent l’angoisse lui montait au fond de la gorge. Ca
sonne à la porte, elle croit que s’est Fred mais manque de chance
c’était un voisin qui voulait lui faire la conversation mais il
repartit très vite. Dans l’après-midi, elle fait un tour dans Paris
en espérant de croiser Fred. De temps en temps, au coin d’une rue,
elle croit la voir. Son cœur commence à battre la chamade. Elle va
dans un bistrot pour boire un coup pour essayer de se détendre. Puis
elle repart à la maison mais non Fred n’est toujours pas là. La nuit
descend petit à petit. Elle a peur que Fred se soit fait enlever,
violer. Elle imagine des choses horribles dans sa tête. Elle essaie de
mettre de la musique pour essayer de se calmer. Il faudrait que
j’appelle les Flics se dit-elle mais quelque chose la retiens. A 22
heures, Fred n’est toujours pas là. Elle imagine que Fred est
repartit à Marseille sans lui dire. Elle décide quand même d’aller
dormir vers minuit mais elle ne trouve pas le sommeil. Toutes les
heures, elle regarde son réveil. Puis finalement au petit matin elle
s’endort jusqu’à midi. Elle va manger seule son repas. Elle va à
la boite aux lettres et elle
découvre un mot de Fred écrit maladroitement : « J’ai
couru dans le Parc comme d’habitude et j’ai rencontré Charlotte.
Nous avons parlé longuement ensemble. Ne t’inquiète pas, je vais
revenir au plus vite. Fred ». Charlotte
est de retour ! Ce n’est pas vrai, elle est à Paris ! Luna
est un peu rassuré mais pas trop. Elle ne sait pas où habite Charlotte
à Paris. Désormais, il faut que j’attende un coup de téléphone de
sa part pour récupéré Fred se dit-elle au fond de son cœur mais cela
risque d’être long. Pendant
ce temps là. Charlotte assis sur un banc aperçoit Fred en train de
courir. -
Bonjour
Fred. -
-
Tu
ne me reconnais pas ? -
Charlotte
mais qu’est-ce que tu fais là ? -
Et
toi ? -
Je
suis avec Luna et on loge chez mes parents et toi ? -
Ivan
est en mission à Paris et moi, je ne fais rien de mes journées, ca ne
te dirais pas d’aller manger au restaurant avec moi à midi. -
Pourquoi
pas mais il faut que je prévienne Luna sinon elle va s’inquiéter.
Attends, tu as une feuille et un stylo. -
Tiens ! -
Il
faut passer à l’appartement pour mettre ce mot dans la boîte. -
D’accord !
pas de problème. Charlotte
emmène Fred au restaurant. Elles passent du bon temps ensemble. A
la fin du repas, Fred veut revenir voir Luna mais Charlotte lui propose
de venir chez elle. -
Tu
sais, je crois que j’ai trop bu, tu m’aurais pas m’accompagner. -
Le
vin te fait tourner la tête. -
Oui,
j’ai honte. -
Tu
devrais faire comme moi, te mettre à l’eau. -
Oui,
tu as raison. J’habite loin plutôt dans les quartiers chics. -
Mais
ca ne te va pas cette vie de luxe Charlotte. -
Ah !
bon ! -
Oui,
au début tu n’étais pas comme ça, tu étais plus sereine. -
Alors !
tu m’accompagnes ? -
Il
faudrait que je prévienne Luna, tu n’as pas un portable sur toi. -
Attends,
je regarde dans mon sac. Ah
non ! je l’ai oublié à la maison. -
Tu
ne peux pas téléphoner à Ivan qu’il vienne te chercher. -
En
principe, il revient le soir mais tard ! -
C’est
un peu embêtant que je t’emmène chez-toi. -
Allez,
tu ne vas pas me laisser, ça fait longtemps qu’on ne sait pas vu, on
a encore plein de chose à se raconter ! -
Bon !
ben d’accord, je viens avec toi. -
Ca
me fait plaisir. Au
début, Charlotte ne marchait pas très droit, c’est vrai mais petit
à petit, elle reprit le poil de la bête. Elle faisait les magasins ce
qui énervé Fred. -
Tu
fais quoi Charlotte, tu m’emmène en bateau ? -
Mais
non pas du tout. -
Je
ne sais pas, maintenant, tu cavales comme un lapin, tu n’es plus saoul !
-
Je
n’ai pas remarqué que je marchais vite. -
J’en
ai marre de faire les magasins, ce n’est pas mon truc. -
Bon !
d’accord ! on rentre chez-moi. -
Non !
je vais te laisser, je vais rejoindre Luna. -
Tu
n’as pas peur de te perdre dans Paris, c’est grand, tu sais ! -
Je
ne me suis jamais perdue. -
Il
va faire nuit bientôt. -
Je
vais me débrouiller ! je vais prendre le métro. -
Tu
sais. On n’est pas loin de chez-moi. Tu en as au moins pour une heure
de retourner chez-toi et si tu te perds Luna ne sera pas très rassuré,
tu pourrais lui téléphoner de chez-moi, ca serait plus sur comme ça ! -
Tu
es une emmerdeuse ? -
Je
sais… Bon, tu viens ! -
Oui.
mais promet-moi de téléphoner à Luna. -
Oui,
tu pourras ! A
ces mots Fred accepta d’aller chez Charlotte. Arrivée là bas, Fred téléphona
à Luna mais elle tomba sur la messagerie. Fred recommença plusieurs
fois de lui téléphoner mais elle n’arrivait pas la joindre.
Fred découvrit la maison de Charlotte et fut très étonner.
C’était très bourgeois. Fred
n’aimait pas du tout le nouveau gout de Charlotte et aussi son
comportement qui avait changé depuis qu’elle était avec Ivan. A
table ! Elle remarqua que Charlotte changer tous le temps les
assiettes qui étaient en porcelaine Elle possédait aussi des verres en
cristal. C’était trop bien rangé, trop nickel ! Fred n’était
pas très à l’aise avec son survêtement. Elle se sentit pauvre par
rapport à Charlotte. Fred voulait dormir dans le salon mais Charlotte
insista pour qu’elle dorme dans une chambre. Charlotte lui donna une
chemise de nuit que Fred ne mit pas. Fred s’allongea sur le lit tout
habillé. Le lendemain, Fred s’aperçu que Charlotte avait fermé la
clef de sa chambre alors elle hurla « Charlotte ouvre-moi »
et donna des coups de pied à la porte. En réalité Charlotte et Ivan
avaient une idée dans la tête. Ils voulaient tous les deux partir en
voyage avec Fred en Australie loin du Mistral. Dans la chambre Fred
s’aperçut qu’il y avait un téléphone portable alors elle se
calma. Puis cette fois-ci, elle put avoir Luna. -
C’est
Fred. -
Tu
es où ? -
C’est
une affaire de fou ! -
Calme-toi…explique-moi. -
Je
suis chez Charlotte. Elle a
fermée la chambre à clef et
je pense qu’elle veut m’enlever. Je ne veux pas aller avec elle,
viens me délivrer. -
Dis-moi,
elle habite dans quel quartier ? -
Dans
un quartier chic. -
Mais
où ? -
Vers
le Parc Monceau. -
Ecoute,
ne bouge pas, j’arrive ! A
ces mots, Luna prit le métro et marchèrent énergiquement dans les
rues de Paris. Pendant
ce temps là. Ivan parle
avec Charlotte. -
Bonjour
Charlotte. -
Bonjour
mon amour. -
Tu
as pu avoir Fred sans trop de problème. -
J’ai
eu de la chance, elle m’a suivit ! -
Elle
a hurlait tout à l’heure. -
Oui,
j’ai fermé la porte à clef. -
Tu
crois qu’elle va se sauver ? -
Elle
en est bien capable. Il est à quelle heure l’avion ? -
A
18 heures. Et puis pour Fred, tu comptes qu’elle fasse la grève de la
faim, elle n’a pas mangé ce matin. -
Je
ne sais pas comment je vais faire… d’ailleurs, c’est bizarre, je
ne l’entends plus. Fred
avait ouvert la fenêtre qui donnait sur un balcon et guetté la venue
de Luna. Elle avait le portable à la main et elle parlait à Luna pour
la rassuré et lui indiquait le chemin. -
Charlotte,
tu veux que j’aille voir ce qui se passe dans la chambre si tout se
passe se bien. -
Elle
a du se rendormir ! -
Mais
non pas à 10 heures du matin. Ivan
va voir ce qui se passe. -
Fred. Ivan
s’aperçoit que la fenêtre est ouverte et voit Fred dehors. -
Fred
mais qu’est-ce que tu fais ? -
Rien.
je prends juste l’air. -
Tout
va bien. -
Oui. -
Je
t’ai apporté un croissant. -
C’est
gentil. -
Je
te laisse. -
Salut
Ivan. Ivan
s’en va de la chambre. -
Fred
va bien ? demanda Charlotte à Ivan. -
Elle
se raconte des histoires et je pense que ça l’aide à tenir le coup. -
Il
n’y a pas à s’inquiéter alors tout va bien. Tout
à coup, on sonne à la porte. Charlotte va voir et tombe sur Luna. -
Luna
mais qu’est-ce que tu fais là ? Comment tu as su que
j’habitais là ? -
C’est
mon petit doigt qui me la dit ! -
Et
tu cherches quoi exactement ? -
Tu
me prends pour une andouille ! -
Non !
je ne comprends pas ce que tu fais là ? -
Charlotte,
tu l’as caché où Fred ? -
Je
ne l’ai pas vue. -
Tu
mens ! -
C’est
bon Luna, pas de panique ! -
Elle
est ici ? -
Je
ne sais pas. -
Tu
veux peut-être que je te donne une rançon en échange de Fred. -
J’aimerai
construire une amitié très forte avec elle, je l’aime bien aussi. -
Je
ne vois pas Fred habitait dans
un endroit de bourge, elle
n’aimerait sûrement pas ça. Dis donc tu as bien changé toi ! -
C’est
grâce à Ivan que j’ai tous ça ! On a travaillé dur pour en
arriver là ! -
Charlotte
libère Fred s’il te plait, elle ne t’a rien fait ! -
Elle
préfère toi à moi et c’est ça qui me déplait, je l’aime autant
que toi voir plus. -
Tu
es jalouse de notre relation. -
Je
voudrais juste qu’on partage Fred toutes les deux ! -
Non !
mais je n’y crois pas là. tu me fais une scène. Ecoute libère Fred
c’est elle qui choisira ! -
C’est
évident, elle partira avec toi et ça que j’ai peur. -
Tu
l’as emmené de force ici ? -
Je
ne l’ai pas battue. -
Tu
as joué la victime alors et par la gentillesse, tu l’as usé ! -
J’ai
toujours voulu avoir un enfant près de moi. -
Fred
n’est pas une enfant ! -
Je
sais, elle est différente mais je m’en occuperais bien. -
Elle
a une famille, au cas où tu l’aurais oublié ! -
Mais
ne te fâche pas Luna ! -
Je
suis énervée, libère Fred, sinon, je fous le bordel ici ! Fred
frappe très fort à la porte et hurle :
-
Luna,
je suis là… Charlotte ouvre-la porte sinon je saute par la fenêtre ! Luna
comprit que Fred était enfermé dans une chambre. -
Charlotte,
ouvre cette chambre. -
J’ai
perdue la clé. -
Je
resterais chez-toi-même la nuit s’il le faut jusqu’à que tu ouvres
à Fred. -
Va-
t’en de chez-moi Luna. -
Je
partirais avec Fred. -
Je
voudrais l’emmener avec moi. -
Où
ca ? -
Je
ne sais pas. -
Pourquoi
faire ! pour qu’elle te console ! Fred
recommence à frapper de toutes ses forces. -
Fred !
c’est Luna, calme-toi, ca ne sert à rien de s’énerver. -
Oui
mais j’ai une envie pressante. Bon !
je vais faire sur la moquette. -
Ah !
non ! elle va tout dégueulasser mon appart. Charlotte
prend la clé et la jette dans les mains de Luna et ouvre à Fred qui se
précipite dans les toilettes à toute vitesse. -
Charlotte,
depuis quand tu l’as enfermé dans cette chambre ? -
Depuis
cette nuit ! -
Mais
c’est inhumain ! tu la séquestré ! -
Je
ne lui ai pas fait de mal. -
Tu
me dégoutes ! -
Allez-vous-en ! -
Je
n’ai pas d’ordre à recevoir de toi. -
Je
ne comprends pas pourquoi tu fais ça ?
Avant, tu étais très gentille avec moi Charlotte dit Fred. -
Faut
croire qu’elle a changé ! -
Non !
je n’ai pas changé ! C’est par ce que je rêvais de t’emmené
en Australie avec moi, je dois aller là-bas à cause du travail
d’Ivan et j’espérais te voir le
plus longtemps possible parce que je t’ai aimé du fond de mon
cœur et je que je ne te verrais plus. Charlotte
se mit à verser des larmes sur son visage. Fred lui donna une photo d’elle. -
Merci,
comme ça, je pourrais l’emmené avec moi, ça sera un bon souvenir.
-
Je
ne savais pas que tu partais aussi loin dit Luna étonné. -
Et
tu vas revenir dit Fred ? -
Oui,
peut-être un jour. -
Bon
voyage alors ! -
Tu
viens Fred, on y va ! Charlotte
voit partir Fred avec Luna et craque en sanglot.
Avant de partir en voyage pour l’Australie, Charlotte cherche
son portable et le découvre dans la chambre ou a dormi Fred. C’est à
ce moment là où Charlotte compris comment Luna a su venir jusqu’à
chez elle pour libérer Fred. |