A la recherche de Nathan Rudy
est dans sa chambre. Il écoute de la musique avec son casque sur les
oreilles. Il est peinard sur son lit et il chantonne doucement. La porte
s’ouvre et il ne s’y attend pas. Il éteint sa chaîne. -
Maman, ça
me fait plaisir que tu vienne me voir ! -
Tu vas
bien ? -
Tu me
manques un peu mais c’est tout ! -
Tu trouves
que je suis trop avec Fred, c’est ça qui te chagrine ? -
Tu vas
rester longtemps à l’hôtel ? -
Je ne sais
pas. -
Il y a un
problème avec Guillaume ? -
Nathan a
fait une fugue et il est dans tous ses états. On a essayé de le
raisonner avec Fred mais il n’a rien voulu entendre. Tu ne l’as pas
vu ? -
Tu sais,
je bosse beaucoup et je n’ai pas une minute à moi. -
En fait,
je suis venue te demander un service. -
Lequel ? -
Voilà,
Fred et moi, on a décidé de faire une pause. -
C'est-à-dire ? -
On a décidé
de moins se voir. -
Et tu veux
que je surveille Fred de près. -
Guillaume
ne veut plus de nous chez-lui et j’ai eu une conversation avec Fred à
ce sujet. Elle trouve aussi que je l’accapare trop. Elle m’a dit des
mots touchants. Elle voudrait que je sois un peu plus présente dans ma
famille parce qu’elle trouve que je la délaisse un
peu trop. Je voudrais savoir ce que tu en penses ? -
Je pense
que Fred te cache quelque chose. C’est vrai aussi que j’aimerais
mieux que tu sois plus avec moi. Elle n’a pas tord. -
On a fait
un pari ensemble. -
C’est
bien compliqué tes histoires maman, je ne veux pas m’en mêler ! -
On a parié
qu’on allait ramener Nathan à Guillaume. -
Vous avez
pariez quoi ! Une bouteille de champagne ! -
Bon arrête
de me couper la parole ! Fred
est déjà parti plusieurs fois et j’ai peur. Elle pourrait avoir des
problèmes. -
Elle ne
veut pas que tu lui parles mais elle t’adore ! -
Tu as tout
compris ! -
Et ça ne
va pas être trop dur pour toi ! -
Fred est
consciente que ça va être dur pour moi, on n’a parlé ensemble. -
Ne
t’inquiète pas, je le ferai. -
Il ne faut
pas que tu la surveilles sans arrêt, elle ne supporterait pas. Elle est
très indépendante ! -
J’irai
te voir de temps en temps et je te parlerai d’elle. -
Merci mon
chéri. Luna
et Rudy se serrent dans les bras et s’embrassent chaleureusement. Fred
pense que Nathan se trouve au hangar et décide d’y aller faire un
tour. Elle sort de l’hôtel en début de matinée. L’air frais est
au rendez-vous. Elle part faire son footing dans cette direction. Elle
court plusieurs mètres lorsqu’elle entend une voix lui parler.
« Fred, attend-moi, je viens avec toi » et elle répond
aussi sec « Je n’ai pas besoin de toi ». Elle se sent
libre comme le vent. Elle a l’impression de voler comme un oiseau.
Dans sa tête, elle se voit courir plus vite. Fred sent quelqu’un qui
la poursuit alors elle prend des raccourcis pour aller au hangar. Elle
traverse la forêt puis les champs où on entend le chant des oiseaux.
Son cœur bat de plus en plus fort et elle transpire à grosses goutes.
Elle se sent seule face au danger mais le soleil petit à petit lui
sourit de plus belle. Grâce à lui, elle garde espoir. Rudy
courre comme un fou pour essayer de la rattraper mais il n’arrive pas
à la rejoindre. De temps en temps, il reprend son souffle. Puis il
repart le plus vite possible. Il
ne la voit plus car Fred courait vraiment comme un lièvre. Il la
cherche partout. Il prend un champ de cailloux mais s’aperçoit très
vite que ce n’est pas le bon chemin. Essoufflé, Rudy descend le champ
de cailloux et prend un chemin dans la forêt. Fred
arrive au hangar et cherche Nathan mais elle s’aperçoit très vite
qu’il n’est pas là. Essoufflée, elle boit de l’eau et s’étend
un peu dans l’herbe pour se reposer. Puis, elle entend un drôle bruit
dans les broussailles. Elle prend peur et se cache au hangar. Elle se
dit au fond de son cœur qu’un type complètement taré veut lui faire
du mal. Elle voit ce type dans sa tête et imagine le pire. Il faut que
je trouve une solution se dit-elle mais soudain, elle entend une voix :
« Fred,
c’est Rudy, je n’en peux plus tu es où ? » En
voyant Rudy, Fred se sent soulagé. Fred
sort de sa cachette. -
Rudy mais
qu’est-ce que tu peux être idiot, tu m’as fait drôlement peur ! -
J’ai
couru très vite pour te rattraper mais j’ai vraiment eu du mal. -
Qu’est-ce
que tu fais là ? -
Et toi ? -
Je croyais
que Nathan se cacherait ici mais je ne l’ai pas vu. -
Et
pourquoi il serait caché au hangar ? -
Il est déjà
venu ici. -
Et toi, tu
es déjà venue te planquer au hangar ! -
C’est
Luna qui m’a emmenée ici. -
Et
pourquoi elle aurait fait ça ? -
Pour me
protéger des mistraliens car elle avait peur qu’ils se moquent moi à
l’époque. -
Tu veux
rire ! -
Je suis très
sérieuse, Rudy. -
Oui,
remarque pourquoi pas. Ca ne m’étonne pas d’elle ! -
On va
redescendre ! -
Oui mais
pas en courant cette fois-ci. Rudy
et Fred descendent en marchant normalement jusqu’au Mistral. -
Dis Rudy,
c’est Luna qui t’a demandé de venir avec moi au hangar ? -
Elle m’a
juste dit que je fasse attention à toi. -
Quand ce
n’est pas la mère que j’ai sur le dos, c’est le fils ! -
Tu ne
devrais pas parler comme ça ! -
Pourquoi !
Ca m’amuse ! -
Ce n’est
pas un jeu de fuir comme ça ! comme tu le fais ! -
J’ai
toujours fait ça même quand je vivais avec mes parents. J’aime
beaucoup jouer au grand Meaulnes qui part à l’aventure ! c’est
tellement enrichissant ! -
Il faut réfléchir !
Aujourd’hui, tu t’en tires plutôt bien mais un jour
quelqu’un pourrait vraiment te faire du mal ! -
Je le sais
ça mais c’est plus fort que moi. -
Allez, on
n’en parle plus ! -
J’ai
soif et toi. -
Oui, moi
aussi. -
Je
t’offre à boire pour me faire pardonner. -
Merci
Fred. Rudy
rentre dans sa chambre au Select pour prendre une bonne douche.
Au bout d’un moment
Fred revient au Select et elle est effondrée en larmes car on s’est
moqué d’elle, surtout Mélanie. Fred
s’allonge sur son lit et repense à la conversation au bar avec
Roland, Thomas, Mélanie. Ils ont entendu dire que la relation avec Luna
était terminée. Elle se souvient de cette conversation et les mots lui
crient dans la tête. « On
n’a pas besoin de toi, ici au Mistral » « Fred,
Luna, elle a fait beaucoup de choses pour toi et c’est comme ça que
tu la remercie, en la quittant ». «
On ne vous a pas appris ici au Mistral de vous mêler de vos affaires et
pas celles des autres ». « Ici,
on entend parler que de toi »
« Tu
nous as fait beaucoup de dégâts » « Mélanie,
Fred n’a rien fait » « J’ai
du mal à la supporter » « En
fait, tu es jalouse parce que Thomas est gentil avec moi » « Arrête
Mélanie ! Du fait que
je suis homo, tu me dis rien » « Tu
es comme un frère pour moi » « Si
tu te comportes comme ça avec Fred et bien, je t’adresse plus la
parole » « Moi,
ton handicap ne me dérange pas mais j’ai l’impression
que vous vous êtes disputés Luna et toi, et maintenant elle est
malheureuse » Fred
ressasse ses idées sans arrêt et elle en peut plus alors elle décide
d’aller voir Luna dans sa chambre. -
Ca n’a
pas l’air d’aller bien Fred mais qu’est-ce que tu as ? -
Il faut
que tu ailles parler avec Mélanie et Roland. Ils m’ont dit que des méchancetés
sur mon handicap et sur toi. -
Viens près
de moi, explique-moi. -
C’est
vrai que tu es malheureuse avec moi. -
Qui t’as
dis ça ? mais non c’est n’importe quoi. -
Il y a que
Thomas qui m’a défendu. -
Je
n’aime pas qu’on se moque de toi. Ils vont m’entendre les salops ! -
Dis-moi
franchement Luna mais qu’est-ce que tu penses de moi, de notre
relation. -
C’est très
enrichissant pour moi d’être avec toi. Ne traîne plus au bar. -
Je… -
Chut. Ne
dis rien. Je vais aller les voir.
Va te reposer. -
J’essayais
de m’étendre un peu avant d’aller te voir mais leurs mots m’ont
tellement blessée que ça bouillait au fond de moi. Je me sentais pas
bien c’est pour cela que je suis allé te voir. -
Tu as bien
fait. -
L’important
même si on se sépare maintenant c’est d’avoir confiance en nous.
Si tu as des problèmes comme aujourd’hui, tu peux toujours venir me
parler. -
J’ai
juste envie d’essayer d’avoir d’autres amis. -
Je
comprends. -
Je
t’aime bien Luna. Le
lendemain, Luna va au bar discuter avec Mélanie et Roland au sujet de
Fred. -
Ce n’est
pas la peine de nier, Fred m’a dit que vous vous êtes moqué
d’elle. -
Je suis témoin !
Mélanie lui a dit qu’elle ne voulait plus lui servir à boire à
cause de sa différence. -
Non !
Elle n’a pas dis ça ! -
De toute
façon mon père et Mélanie, il l’ont passé un sacré savon hier
soir. -
Moi,
j’ai rien contre sa différence au contraire. Je trouve simplement que
tu n’es pas en pleine forme c’est tout. -
Vous vous
comportez comme des lâches, des gamins. Ca ne vous regarde pas la
relation que j’ai avec Fred. -
C’est
vrai, je suis un peu jaloux. -
Et toi, Mélanie,
tu ne parles pas. -
Qu’est-ce
que tu veux que je te dise ? -
Elle t’a
fait quoi Fred ? -
En réalité,
elle ne supporte pas que j’aie une relation privilégié avec Fred. -
C’est
vrai vous vous ressemblez un peu toutes les deux ! -
On n’a
pas la même différence mais on se comprend. -
Bon !
c’est vrai, je me suis comporté comme une garce avec elle.
-
Tu es un
monstre, tu n’as pas le droit de faire ça. -
J’ai des
problèmes avec Benoît en ce moment. -
Ce n’est
pas une raison valable pour te moquer de Fred. -
Je te
promets Luna, je ne recommencerai plus si tu me donnes une deuxième
chance. -
D’accord
mais en cas de bavure, je te promets que ça va barder.
Luna
s’en va furieuse. Elle l’a défendue Fred et pour Luna c’était un
geste d’amour. Elle ne
supporte pas l’injustice. En fait, Fred lui rappelait le Brésil car
il y avait des adultes porteurs de handicaps physiques usés par la
guerre, la colère. Au Brésil,
elle n’a pas connu de trisomique mais néanmoins Luna avait fait le
rapprochement inconsciemment. Nathan
a claqué la porte de l’atelier où il vivait avec Charlotte parce
qu’il en avait marre de cette vie. Il avait l’impression que
personne ne s’intéressait à lui. Il voulait avoir une relation avec
Fred mais il voyait que cela ne marchait pas très bien. Il voyait que
Fred ne se comportait pas comme une fille. Elle jouait à sa manière à
être un garçon et cela le dérangeait un peu. Il rêvait de faire
l’amour avec elle parce que Fred lui plaisait bien. Un jour, elle lui
a avoué que l’amour ce n’était pas fait pour elle alors il s’est
fait une raison. Il est allé voir ailleurs, a rencontré d’autres
filles. Il est parti aussi parce qu’il se disputait souvent avec son père.
Il avait l’impression qu’il n’existait pas. Il était injuste avec
Luna. Il lui disait « Il y a que Fred qui compte pour toi, moi, tu
en as rien à foutre » et aussi, Luna avait le droit aux remarques
très insupportables à entendre. « Tais-toi, tu n’es pas ma mère ».
Evidement Luna ne se laissait pas faire et le ton montait de plus en
plus fort. Nathan se trompait beaucoup sur elle car Luna l’appréciait
énormément même si Fred était entrée dans sa vie. Aujourd’hui,
Nathan est dégouté de la vie. Il déprime comme un rat mort. Il ne va
plus à l’école car il a déserté. Il veut vivre sur une île
lointaine où il pense qu’il sera une super star là-bas. Au début,
il dormait dans les bateaux au Vieux –Port quand le gardien ne faisait
plus sa ronde. Il dormait
aussi dans des endroits insolubles et parfois il revenait chez Charlotte
pour se laver un peu et changer ses vêtements. Charlotte essayait de le
questionner de temps en temps sur sa façon de vivre mais lui il l’a
rejetait. Charlotte essayait de le comprendre mais rien à faire, Nathan
ne voulait pas coopérer. Et puis un jour, il partit plus loin dans les
calanques. Il se trouva une cabane pour dormir. Pour se réchauffer, le
soir quand il faisait froid, il se faisait du feu avec du bois. Dans la
journée, il marchait tout le temps de plus en plus loin. Il se jura
qu’il ne reviendrait plus jamais
au Mistral. Sur la route, il vit une voiture. Il fit du Stop espérant
que le chauffeur l’emmènerait au bout du monde. La voiture s’arrêta
et Nathan couru et monta dans la voiture. Au bout d’un moment, il
s’aperçu qu’il était piégé car il reconnut très vite qu’au
volant de la voiture que Luna était là. -
Comment tu
as su que j’étais là ? -
Je suis
allé voir Charlotte à la boutique et elle m’a tout expliqué. -
Elle
m’a balancé. Je me
débrouillais bien tout seul. Je n’ai pas besoin de vous. Je voulais
aller au bout du monde pour me faire oublier des mistraliens. -
Arrête
de faire le malin, tu n’es pas bien placé. Tout le monde te cherche. -
Je vais
encore me brouiller avec mon père. Pourquoi es-tu venue me chercher ? -
De toute
façon, tu ne serais pas aller très loin. Pourquoi as-tu fais ça pour
qu’on te remarque plus, c’est ça ? -
Mais non !
qu’est-ce que tu vas t’imaginer ? -
Guillaume
se fait un sang d’encre pour toi et Fred, elle est allée te chercher
à ton lycée. -
Je
n’aime pas t’entendre parler comme ça. Je ne suis pas un enfant. -
Et ben !
on dirait pas. -
Quand
Fred, elle va à l’aventure, tu ne lui fait pas une leçon de morale. -
Ce n’est
pas pareil. -
Si
pourquoi ça serait différent. -
Bon
tais-toi Nathan, je te ramène à ton père. -
Ah !
non ! ne fais pas ça ! C’est dégueulasse. -
Tu ne vas
pas vivre comme un voyou non plus ! -
Oh !
Luna arrête la voiture,
laisse-moi partir. -
Non !
Guillaume
attend son fils sur le parking de la plage du Prado. -
Tiens, je
te ramène ton fils. Guillaume
sert son fils dans ses bras le plus longtemps possible. -
Je ne sais
pas comment te remercier Luna. -
C’est
normal. -
Viens
Nathan, on rentre à la maison. On va s’expliquer. -
Et Luna,
tu ne viens pas avec nous. -
Je dors au
Select maintenant avec Fred. Tu vas rester avec ton petit papou net. -
Merci
encore Luna de me l’avoir ramené. Je suis très touché par ton
geste. -
Allez au
revoir tous les deux, je vais rejoindre Fred pour la rassurer. Luna
arrive au Select et cherche Fred de partout mais elle ne la trouve pas
alors elle va dans sa chambre et trouve sur son lit une lettre de Fred. Luna J’ai
pris toute mes affaires. Je déménage mais ne t’inquiète pas. Je
suis partie parce que j’ai l’impression de déranger les autres
mistraliens. Ils m’en veulent car ils pensent que je vis à tes
crochets et que je ne suis pas capable de me débrouiller seule sans ton
aide. J’ai l’impression de t’avoir volé aux mistraliens. Je
voudrais que tu fasses ta vie sans moi, sans larmes aussi. J’ai
l’impression que les mistraliens ont perdu une âme. Tu les fais
vibrer, vivre. Sans toi, ils sont tristes voir malheureux. Je voudrais
aussi te prouver que je suis capable de vivre seule. Je suis allée voir
Guillaume et il m’a prêté une tente, un réchaud. Avec ma carte
bleue, j’ai retiré de l’argent. Je suis allée faire les
commissions dans un supermarché. Je me suis acheté de la viande, des légumes,
du pain, des yaourts, des fruits et aussi j’ai fait d’autres
courses. Je vais prendre le car tout à l’heure à 16 heures pour
aller dans un Camping entre Martigues et Marseille. Il s’appelle
« Lou Cigalon » et il y a la mer tout près. Je t’écrirai
de temps en temps pour te rassurer et pour te dire aussi mes nouvelles.
Voilà, je te rends au Mistraliens. Bon courage pour les reconquérir. Luna,
je m’en vais loin de toi mais du fond de mon cœur, tu es près de
moi. Je
t’embrasse tendrement. Fredou Luna
est surprise de la lettre de Fred. Elle se sent seule tout à coup. Sa
lettre voulait dire beaucoup de choses. Elle prit le temps de
l’analyser. Au fond de son cœur, elle se dit que Fred n’a vraiment
pas tord de penser ça. Elle sent les larmes lui monter du fond de la
gorge puis elle finit par s’en dormir. Pendant
ce temps là. Chez Guillaume. -
Nathan, tu
vas te laver tout de suite. -
J’aimerais
mieux un plus tard, il faut que je retrouve mes esprits. -
Pourquoi
pas maintenant, ça serait fait. -
J’aimerais
mieux que tu m’engueules toute suite. -
Pourquoi
tu veux que je t’engueule ? -
Tu as bien
quelque chose à me reprocher. -
Charlotte,
elle vit à deux pas de chez-nous, ce n’était pas très compliqué de
venir me voir si tu avais des difficultés. On en aurait parlé
ensemble. -
Tu me
reproches d’être parti. -
Mets-toi
à ma place, j’étais mort de trouille. -
Je voulais
faire comme Fred partir. -
Partir
pour aller où ? -
Au bout du
monde. -
Arrête de
faire le fier ! -
Fred, elle
s’en va bien et on ne lui dit rien. -
Ce n’est
pas pareil. -
C’est
aussi ce que m’a dit Luna aussi mais je ne vois pas
pourquoi. -
Elle est
majeure. -
-
Tu n’as
pas toujours été très gentil avec elle. -
Mais non
au contraire, je l’aime bien mais c’est vrai, je ne savais pas trop
comment lui dire. -
Tu
t’imagines la voir partir pour toujours. -
Tu
m’inquiète là, qu’est-ce que tu essaies de me dire ? -
Je voulais
juste savoir si tu te sentirais bien ? - Je serais triste... très triste. |