Les
Mistraliens attendent Fred avec impatience !
Elles
rentrent au Select et tombent sur Mirta qui les attendaient de pied
ferme. -
Bonjour
Fred, alors tu es revenue parmi nous ? -
Il fallait
bien que je rentre un jour. -
J’ai dû
la traîner pour qu’elle revienne au Mistral, c’est dingue ! -
Mais non !
ce n’est pas vrai ça ! -
En tous
cas, ça me fait très plaisir que tu reviennes parmi nous Fred. Si je
peux faire quelque chose pour toi dis-le moi, je viendrai à ton aide. -
Je vais
essayer de reprendre mes marques au Mistral mais ça ne va pas être
facile. Je vais être un peu déphasée. -
J’imagine
ta vie au camping. C’est sûr, ce n’était pas la même chose
que la vie ici. -
C’était
différent. -
Je vais
aller me reposer dans ma chambre. A plus tard ! -
Fred, je
viendrai te chercher pour midi. -
Ok !
Luna. A tout à l’heure. -
Tu as pu
lui parler ? Elle va
bien ? Elle vivait dans quelles conditions là-bas ? Alors
raconte-moi ! Je
veux tout savoir. -
Tu lui
demanderas toi-même ! -
Mais
dis-moi quelque chose. -
Elle était
très seule. Je l’ai trouvée assez épuisée par la fatigue mais
c’est vrai, elle a une force de tonnerre ! Elle est très
courageuse. Elle était très contente de me revoir ! -
J’imagine.
Tu as su lui remonter le moral, tu as su trouver
les mots justes pour lui parler du fond de ton cœur.
Heureusement, tu es là Luna. Grâce à toi, elle va retrouver le
sourire. -
Tu
comprends maintenant que Fred est une personne importante pour moi. -
Oui je
comprends ! -
Je vais
faire un tour. Sacha
aperçoit Luna sur la place du Mistral et va à sa rencontre. -
Comment ça
s’est passé avec Fred ? -
Très bien
mais elle a peur d’affronter les Mistraliens. -
C’est
nouveau pour elle. Il faut qu’elle prenne son temps. C’est une
nouvelle vie pour elle. -
On mangera
avec elle à midi comme ça tu feras sa connaissance. -
Je peux
dire à Jonas qu’il se joigne à nous à midi. -
Oui
pourquoi pas. -
Tu veux
qu’on fasse quelque chose de particulier ce matin ? -
J’ai
besoin que tu me touches doucement et que tu m’embrasses
amoureusement. Luna
va chercher Fred au Select. Le portable sonna et il y avait un message
de Fred dessus. Luna, je ne suis pas resté dans ma chambre, je suis alleé
sur la plage du Prado sans toi. J’avais besoin de faire le point sur
ma vie en regardant les vagues de la mer. Je suis tombée sur Ninon et
Rudy qui était fou de joie de me revoir. Je suis restée avec eux
pendant un long moment. Ils m’ont présenté Sacha et Jonas avec qui
j’ai bien sympathisé. Nous sommes au bar du Mistral et on t’attend
pour manger. En lisant le SMS de Fred
sur son portable, Luna est soulagée et arrive au Bar. -
Vous avez
déjà fait connaissance ? -
Oui, comme
tu vois. -
On va
sortir les coupes pour le champagne et on va trinquer pour le retour de
Fred ! dit Roland. -
Je ne sais
pas si je le mérite. -
Tu sais
Fred, je trouve que Guillaume est allé vraiment trop loin avec toi. -
Dans
l’après-midi, il faudra que je trouve de la force pour aller le voir. -
Tu peux
prendre ton temps. -
Il faut
que je lui rende le matériel qui m’a prêté. -
Moi à ta
place, je ne lui rendrais pas. -
Si il le
faut sinon je vais me faire disputer par Luna. -
Ben !
pourquoi ! -
On a eu
une discussion ensemble et je lui ai conseillé de lui dire tout ce
qu’elle avait sur le cœur. -
Ce n’est
pas une mauvaise idée dans le fond. -
J’avoue…
j’ai un peu le tract d’aller le rencontrer. -
Après
manger peut-être que ça
ira mieux. Thomas arrive et voit Fred
en train de manger. Il est fou de joie. -
Fred !
Comme je suis content de te revoir ! Je ne pensais pas que
j’allais te revoir un jour. Oh ! je suis tellement émue. Comment
vas-tu ? -
Bien et
toi ? -
J’ai
beaucoup pensé à toi. Je me disais plein de chose au fond de moi.
J’imaginais que tu étais là-bas au fond de la jungle et ça me
rendait malheureux de rien pouvoir faire pour toi. -
Il ne faut
plus y penser maintenant. Luna est venue pour me délivrer de mes
lianes. J’ai beaucoup joué à Tarzan quand j’étais au camping ! -
Elle est
devenue tellement sauvage que je ne la reconnaissais même pas. Au début,
elle courait un peu par tout un peu comme les singes. J’ai eu du mal
à la sociabiliser mais petit à petit, j’ai pu l’apprivoiser
doucement. -
C’est
vrai dit Mélanie. -
Mais non !
c’est une plaisanterie ! -
En tout
cas, je suis ravie de te voir. -
Ca reste
à prouver! -
Tu sais,
j’ai beaucoup changé depuis que tu es partie. C’est vrai, je t’ai
fait du mal et je le regrette beaucoup. Je n’aurai pas dû te faire ça.
C’était idiot de ma part. Je m’en veux. -
Aller !
on oublie Mélanie ! -
Sans
rancune ! -
Sans
rancune ! Après
le repas, Sacha, Luna et
Fred vont à la voiture pour déménager les affaires.
Luna et Fred vont rendre la tente, la pharmacie, le réchaud et
autres ustensiles de cuisine à Guillaume. Fred frappe à la porte. -
Bonjour. -
On ne fait
que passer. -
Je te
rends la tente et tout ce que tu m’as prêté pour le camping, ça
m’a bien servi. -
Vous
voulez rester un moment. -
Fred a des
choses à te dire. Je te laisse avec elle. -
J’ai
vraiment appris à vivre au camping, tu sais. Je ne sais pas si tu
aurais eu le même courage que moi d’affronter la solitude, la
souffrance tous les jours. Je t’en crois pas capable. En réalité, ce
qui t’intéresse le plus c’est de récupérer Luna mais moi, en
fait, tu n’en as rien à foutre. Tu n’es qu’un minable. -
Je sais,
j’ai merdé. -
Non !
tu ne sais rien. -
Si tu
veux, tu as cas aller à la police me dénoncer. -
Non !
Moi, j’ai une morale mais pas toi apparemment. J’ai pensé à
Nathan. -
Il ne veut
plus me voir. -
Il n’a
pas tort. -
Je
comprends que tu sois en colère contre moi mais il y a quelque chose
que tu ne sais pas, quelqu’un m’a forcé à réagir comme ça. -
Qui ?
Hans ? mais tu es ami avec lui. -
Je viens
de rompre avec lui. -
C’était
le diable pour toi ! Flash
Un
révolver est sur la tempe de Guillaume. Une voix lui dit « Si tu
ne me donnes pas l’argent, je tire. J’ai pris trop de risque de
jouer au mauvais gourou pour te faire plaisir. Tu as intérêt de rien
dire au flic. Sinon, je te balancerai aussi pour mauvais traitement sur
une personne vulnérable. Guillaume
donne 50 000 Euros à Hans en petite coupure. « J’ai
compté l’argent. Apparemment, il y a tout. Maintenant, oublie-moi.
Nous ne sommes plus amis. » Hans
les range dans une valise noire. Il
s’en va dans une belle limousine décapotable. Puis il rentre
chez-lui. Il a une maison à Cannes. Chaque année, il est invité
au festival de Cannes. Il voit défilé les vedettes. -
Guillaume,
tu rêves ? -
Hans a
accepté de te tenir prisonnière dans le camping mais en rechange, il
m’a demandé de l’argent. -
Et tu lui
as donné ? -
Oui, je
n’avais pas le choix sinon il m’aurait tiré dessus avec son
flingue. -
L’inspecteur
DERICK va bientôt arriver pour faire son enquête ! Tu regardes
trop la télé Guillaume ! -
C’est la
vérité, je ne te mens pas. Tu n’auras plus à faire à lui. -
Je croyais
que c’était ton ami. -
On s’était
arrangé comme ça. -
Je trouve
que c’est un peu chelou cette histoire. -
Je me suis
disputé avec Nathan à ton sujet et
il est parti en pleine nature. Je suis inquiet. Tu n’aurais pas une idée
où il peut être ? -
Depuis
quand il est parti ? -
Il y a
deux jours. -
Ne
t’inquiète pas, je pense
qu’il va réapparaître ! -
Il
t’aime bien. Il m’a accusé d’être un assassin. Il m’a carrément
insulté puis il a claqué la porte en me disant qu’il ne mettrait
plus les pieds ici. Ensuite, j’ai eu la visite des autres mistraliens
qui m’ont assommé de tous les mots comme Blanche par exemple. Je me
souviendrais toujours de ce qu’elle m’a dit et cela a chamboulé mon
cœur. -
Mais
pourquoi, tu m’as fait subir tout ça. Qu’est-ce que je t’ai fait
pour que tu me maltraites ainsi ? -
J’étais
jaloux de la relation que tu avais avec Luna. J’avais l’impression
de ne pas exister au milieu de vous.
J’étais perdu. Je voulais juste vous faire comprendre que
j’avais besoin de vivre
moi aussi. -
C’est
idiot ! Maintenant tu l’as perdue ? -
Je sais et
ça me rend triste. En
fin de soirée, Luna va
chercher Fred chez Guillaume. -
Tu es
encore en train de la torturer mais qu’est-ce que tu lui veux enfin ? -
J’avais
juste envie de lui dire la vérité. -
Quelle vérité ! -
De toute
façon, ça ne sert à rien que je te parle de ce qui m’est arrivé
avec Hans, tu ne me croiras jamais. -
Fred, tu
peux partir s’il te plait, j’ai besoin de parler face à face avec
Guillaume. -
Je vous
laisse. -
Je t’écoute. -
J’ai
rompu avec Hans. -
Qu’est-ce
que tu veux que ça me fasse ? Je m’en fou de ce mec. Je ne
veux plus en entendre parler. -
Il m’a
demandé une certaine rançon. -
C’est
toi qui t’es mis dans le merdier. C’est à
toi de refaire surface tout seul. -
Luna,
laisse-moi une chance de t’expliquer bordel ! -
D’accord,
j’ai fait le con ! je le reconnais mais là ce n’est pas
pareil. Je n’ai plus un rond. Je lui ai donné toute ma fortune. Cela
représente des années de travail en tant que médecin. -
Il faudra
que tu retravailles dur pour te refaire une clientèle. -
Ca ne va
pas être facile maintenant, les mistraliens ne me font plus confiance. -
Et tu
comptes faire quoi ? -
Je vais
aller au Laos pour me faire oublier un peu par les Mistraliens. -
Et Nathan ? -
J’ai eu
une longue discussion avec lui mais il s’est barré aussi et je suis
super inquiet. J’ai peur qu’il ne revienne pas ici. -
Et tu veux
que je m’en occupe, c’est ça ? -
Je sais,
c’est un peu délicat de te demander ça. Tu pourrais essayer de lui
parler ; moi, il ne veut plus m’écouter. -
De toute
façon, Nathan, il n’y est pour rien dans cette histoire. Je vais voir
ce que je peux faire pour lui. -
Blanche
est venue me parler et je lui ai promis quelque chose. Je voudrais
ausculter Fredou voir si tout va bien pour elle. -
Non !
mais je rêve ! tu délires là ! -
Mais
qu’est-ce que j’ai dit ? -
D’abord,
tu ne l’appelle pas par son petit nom. Il n’y a que moi qui peux
l’appeler comme ça. -
Ne t’énerve
pas ! Je ne savais pas que cela était réservé à toi. -
Et puis,
elle est en pleine forme. -
Je trouve
qu’elle est fatiguée et perturbée aussi. -
Pourquoi
ça t’étonne ! -
Je ne lui
ferai pas de mal. Je voudrais juste l’ausculter ! -
Il n’en
est pas question. -
De toute
façon, je savais que tu allais réagir comme ça. Il faudrait qu’elle
voie un médecin. Je pense que Rudy pourrait la suivre
psychologiquement. -
Elle a
juste besoin de moi, c’est tout. -
Je
comprends que tu sois fâchée contre moi. Je vais partir quelque temps
peut-être qu’après on sera de nouveaux amis. Je l’espère du fond
de mon cœur pardonne-moi. -
Tu pars
quand ? -
Après
demain. J’aimerais dire au revoir à Nathan. -
Tu peux
partir tranquille. Je m’en occuperai du mieux possible. -
Merci
Luna. Est-ce que tu crois que tu pourrais être amie avec moi, un jour ? -
Je pense
que j’arriverai à te pardonner mais avec beaucoup de temps. Luna
s’en va de chez-lui. Guillaume reste seul et repense à la discussion
qu’il a eue avec Blanche. -
Fred, je
la vois tous les jours à l’école et je trouve que son état empire
petit à petit… -
Tu
n’exagères pas un peu trop ! Ah ces instits, je vous jure, ils
disent n’importe quoi tout ça pour essayer de me culpabiliser. -
Arrête
Guillaume ! Je trouve que tu te comportes d’une façon très
cruelle envers Fred. Je ne te reconnais plus. J’ai appris qu’elle
vivait dans un camping par Luna mais s’est insensé. -
Elle ne va
pas se faire manger par des vautours et elle est bien capable de se défendre
toute seule. -
Mais, tu
ne sais même plus ce que tu dis. Tu es devenu complètement fou. -
Fred !
Fred ! oh pitié ! Qu’est-ce que vous avez tous en train de
me parler d’elle ! Vous voulez tous me faire tourner en bourrique !
Elle n’est pas aussi différente de nous. -
Ca suffit
Guillaume ! Je pourrais porter plainte contre toi pour non
insistance en personne en danger. -
Vas-y
si tu as le courage, dénonce-moi. -
Tu n’es
pas dans ton état normal. Blanche
prend le téléphone et compose le numéro de la police.
Tout à coup, Guillaume prend peur parce qu’elle parle avec le
Capitaine CASTELLI qui lui donne un rendez-vous pour cet après-midi. -
Blanche,
ne me dénonce pas. -
Je vais me
gêner. -
Blanche,
ne fait pas ça, je t’en prie. -
Tu as la
trouille et bien moi, ça me fait bien rire. -
Va à la
police ! de toute manière, ils ne te croiront pas. -
Qu’est-ce
que tu en sais ? -
Ils vont
dire que tu es tombée sur la tête et que tu es devenue complètement
hystérique. De toute manière,
je prendrai un avocat pour me défendre et je n’irai pas en prison. -
Tu seras
d’abord en garde vue. Les flics, ils ne te feront pas de cadeau et
moi, je te regarderai en train de souffrir et je m’en laverai les
mains. -
Tu es
encore plus dingue que moi. -
Je pense
à Fred et à la souffrance qu’elle a dû endurer tous les jours
à cause de toi. Tu es un monstre, un salop, tu ne sais plus ce que tu
fais. Moi, par rapport à toi, je…. -
Heureusement
pour toi, je ne trouve plus les mots pour te dire la haine que j’ai
contre toi. -
A
l’école, j’ai l’habitude, les enfants battus par leurs parents,
j’en vois de temps en temps. On est tenu de signaler, nous les
enseignants, le moindre problème à l’assistante sociale. Je sais que
Fred est majeure mais j’ai le droit de réagir car elle est sous ma
responsabilité. -
Je ne
savais pas. Tu trouves vraiment que Fred va mal ? -
Elle
arrive souvent en retard à l’école, elle est souvent perdue dans ses
pensées. Oui, je la sens très perturbée. -
On
pourrait trouver comme un accord. -
Lequel ? -
Je
pourrais l’ausculter. -
Je ne te
fais pas confiance Guillaume. Je veux qu’elle retrouve une vie
normale. De toute façon, je n’ai pas le choix, je dois parler de Fred
à ma hiérarchie. Je vais aller à la police. -
Si te
plait ne fais pas ça. -
Je suis
obligée. Je ne fais que mon métier. -
Ton métier
de merde et Nathan dans tout ça, tu en fais quoi ? -
Je n’y
ai pas pensé. Je vais me débrouiller, je ne parlerai pas de toi, je te
le promets mais je ne le fais pas pour toi Guillaume mais pour Nathan. -
Merci, tu
me sauves la vie. -
A son
retour, du camping, promet-moi d’ausculter Fred. -
Ok, je le
ferais. Blanche
sentit comme une force lui monter au fond
du cœur car elle avait su trouver les mots pour parler avec Guillaume
et le vaincre. Elle sortit de chez lui avec fierté. Elle chantonna de
vieux refrain dans la rue. Guillaume se sentit nul tout à coup, il en
restait baba de cette conversation. Blanche annula le rendez-vous avec
la police. Nathan
est parti de chez Guillaume comme le vent en furie. Il était très énervé
car il s’était disputé avec son père. Les mots lui résonnaient très
fort dans la tête. Il se promène au bord de la mer pour se calmer. Sur
le sable, il voit une petite boîte en fer et donne des coups de pied
dedans comme pour jouer au foot. Puis il jette son portable dans la mer
car il a envie de rester seul en train de ruminer sa haine à l’intérieur
de lui. Il voudrait que Fred revienne au Mistral alors il hurle des mots
incompréhensibles. La mer ne l’inspire plus alors il part vers Notre
Dame de la Garde pour contempler le tout Marseille. C’est
resplendissant de regarder Marseille d’en haut. Ca donne des
vibrations au cœur. Il tombe sur Estelle et Djawad qui marchent
dans le centre de Marseille et lui proposent d’aller habiter un
peu chez eux, le temps que sa révolte contre Guillaume s’apaise un
peu. Il reste y dormir deux nuits. Estelle et Djawad lui donnent des
nouvelles de Fred. -
Nathan, il
faudrait que tu reviennes chez-toi maintenant. -
Vous me
vider, c’est ça ? -
Et mec, tu
ne comptes pas t’installer ici ? -
Vous avez
un chouette appartement. Je me sens bien ici. -
Je te vois
venir. -
Si tu ne
pars pas, j’appelle ton père pour qu’il vienne te chercher. -
Ah !
non ! surtout pas. Ok ! je m’en vais bande de salauds ! Nathan
part pour rejoindre le Mistral. Il entend une voix qui l’appelle « Nathan !
Nathan ! Attends-moi ! ».
Fred courre le plus vite possible à sa rencontre. -
Salut
Nathan ! -
Fred !
mais qu’est-ce que tu fais là ?
je te croyais déjà morte ! -
C’est
comme ça que tu m’accueilles ?
Tu ne m’embrasses pas. -
Si…
excuse-moi. -
Tout le
monde te cherche partout, tu étais où ? -
A
tataouine ! J’étais
chez ma cousine Estelle, tu ne le dis à personne. -
D’accord.
Ca sera notre secret. -
Je sais
que mon père n’a pas été cool avec toi. Je voudrais m’excuser
pour lui. -
Allez !
on oublie. C’est une vielle histoire. Guillaume souhaite te parler, il
a quelque chose à te dire. -
Quoi ? -
Je ne sais
pas mais va le voir, il sera rassuré mais ne t’attends pas un accueil
chaleureux de sa part. -
Quand
est-ce que tu es revenue au Mistral ? -
Il n’y a
pas très longtemps. Luna est venue me chercher au camping. Nathan
était fou de joie de rencontrer Fred par hasard dans les rues de
Marseille. Ils marchèrent jusqu’au Mistral. -
Je suis un
peu angoissé de revenir chez mon père, tu ne
pourrais pas venir avec moi. -
Je suis désolée
mais Luna m’attends au bar. On doit aller piqueniquer avec Sacha et
Jonas. -
Bonne
Journée alors ! -
Bon
courage. -
Aller
tchao ! Guillaume
prépare ses affaires pour partir au Laos. Il entend frapper à la
porte. -
Ah !
C’est toi, je t’attendais justement. Tu étais où ? J’étais
mort de trouille. -
Tu t’en
vas ? -
Oui. Je
pars au Laos. C’est Luna qui va s’occuper de toi. Tu es content ? -
Je vais
avoir l’appartement pour moi tout seul. -
Attention,
je ne veux pas de bêtise. Je m’en vais juste le temps que les
mistraliens se calment à mon sujet. Je reviendrai d’ici six mois. -
Tu as
raison, il faut mieux que les mistraliens t’oublient un peu car tu as
fait un peu trop de dégâts. -
Tu pourras
inviter Fred. Elle sera contente. -
Ne
t’inquiète pas pour moi, pars tranquille. -
Je te
donne la clé de mon cabinet, un médecin va arriver pour me remplacer
ces jours-ci, tu lui donneras. -
Pas de
problème ! Comment se nomme-t-il ? -
Je ne sais
pas encore. -
Comment je
vais faire pour le repérer ? -
Il te
montera sa carte de médecin tout simplement. -
Allez
viens que je t’embrasse. Prends bien soin de toi. -
Aller bon
courage à toi. Adieu pépère ! Guillaume
s’en va loin du mistral. Il va rejoindre une association de médecins
du monde et tentera la traversée de la rivière du Laos en pirogue.
Pour faire ce voyage, il a mis de côté une certaine somme d’argent.
Il part jouer les aventuriers et il est heureux de voir d’autres
paysages magnifiques, resplendissants. Il va se retrouver dans la jungle
qui lui tend les bras avec impatience.
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