L’Huissier Le
lendemain, L’huissier arriva chez Samy et Lisa vers 9 heures avec le chef de
la police puis des déménageurs. -
Nous sommes bien
chez Monsieur et Madame FORIES. -
Oui, je suis leur
fille. -
Vos parents ne
sont pas là ? -
Non. -
Ils sont où ? -
En voyage. -
Vous me prenez
pour un imbécile ! -
Non Monsieur !
je n’oserais pas. -
Ils rentrent quand ? -
Je ne sais pas,
ils ne me l’ont pas dit ! -
Peut-être que
vous êtes au courant de leurs dettes. -
Oui
malheureusement. -
Ils doivent au
moins 20 000 Euros au fisc, vous pouvez peut-être nous les donner tout de
suite. -
Je ne les ai pas
sur moi. -
Vous connaissez
des amis auquel vous pouvez emprunter de l’argent ? -
Désolé mais je
ne peux pas vous aider par contre je peux vous donner l’adresse de mes parents
et vous verrez ça avec eux. -
Merci mais cela ne
va pas nous aider beaucoup. -
On est obligé de
prendre quelques meubles. -
Ecouter, je n’y
suis pour rien si mes parents se sont mis en faute ! -
La dame qui vit
avec vous dans cet appartement, elle est liée avec la famille ? -
C’est une amie. -
Depuis quand êtes-vous
ici ? -
Nous sommes arrivé
hier soir, laisser nous le temps de nous retourner un peu tout de même. -
D’accord, on
vous laisse deux semaines pour réunir l’argent. -
C’est court je
trouve, mais bon, on va se débrouiller. -
Attendez, il faut
signer le préavis avant. -
Voilà ! -
Merci. -
Et maintenant,
vous pouvez nous remettre l’électricité et l’eau. -
Ah ! non !
malheureusement je ne peux pas faire ça !
Ce n’est pas dans mes compétences. -
-
Je comprends votre
désarroi. -
Au revoir
messieurs ! -
Bon courage !
Dans deux semaines ! Luna
applaudit Fred. Elle trouve que Fred a
bien parlé avec l’Huissier. -
Et comment on va
faire maintenant ! -
Ne t’inquiète
pas, j’ai ma petite idée. -
Et c’est quoi ? -
Je ne peux pas
t’en parler tout de suite. -
Je sens que tu
mijotes quelque chose… allez dis-moi. -
Je t’en parlerai
un peu plus tard. Luna
a une idée dernière la tête. Elle voudrait faire un geste pour Fred.
Elle voudrait passer à sa banque et retirer 10 000 Euros pour les
offrir à Fred et puis l’autre moitié qui restent à payer, c’est de faire
une quête dans le quartier du Mistral mais pour l’instant, il n’y a rien de
précis. Elle ne sait pas. Il faut encore que sa murisse dans sa tête. Ce
n’est peut-être pas une bonne idée se dit-elle au fond de son cœur. Il faut
qu’elle réfléchisse plus sérieusement. -
De toute façon,
je te sens tout existée depuis que tu as appris que mes parents sont des
artistes. -
Bien sur que non !
ce n’est pas vrai ! -
Alors pourquoi, tu
ne veux pas me le dire ? -
Ce n’est pas le
moment, c’est tout. -
Et on fait quoi à
Midi à manger ? -
On ne mange pas,
on fait la diète. -
On ne tiendra pas
longtemps comme ça ! -
-
J’ai une faim de
loup pas toi. -
C’est vrai, il
ne faut pas se laisser abattre. -
J’ai acheté du
pain, du saucisson, du jambon, des chips, on a de quoi pique-niquer.
J’ai même pensé à acheter des bouteilles d’eau. -
Cet après-midi,
c’est à moi de faire des courses. -
Et si on les
faisait à deux ça serait plus sympa. -
D’accord mais
c’est moi qui paie. -
On pourrait
partager. -
Non ! c’est
moi ! Enfin
de soirée, Christophe et Margot vont prendre des nouvelles. Margot leur prête
la clef de leur appartement mais Fred et Luna veulent se débrouiller toutes
seules, mais Christophe et Margot insistent lourdement alors Fred et Luna
finissent par accepter leur aide. -
L’huissier, il
aurait pu vous remettre l’électricité et l’eau . Je suis révoltée
par cette justice. -
De toute manière
dans cette société, il n’y a pas de justice, -
c’est bien
connu. -
C’est bien
malheureux ! -
Il y a des gens
qui ont tout le bonheur du monde et d’autres qui n’ont rien. -
Oui mais c’est révoltant. -
Mais qu’est-ce
qu’on peut faire ? -
Je ne sais pas
mais revenons à nos moutons. -
Et comment vous
allez payer les 20 000 Euros au fisc ? -
Je ne sais pas. -
L’huissier, il
aurait pu écrire à tes parents. -
Il ne veut pas
faire cet effort, je n’y suis pour rien. -
On ira se
renseigner auprès d’un avocat. -
Vous rêvez !
L’avocat, il ne va pas vous recevoir comme ça ! -
Je connais un
avocat qui peut défendre le cas de Fred. -
Comment le
connais-tu ? -
Avant il habitait
dans le quartier du Mistral et un beau jour, il est parti sur Paris. Il m’a
donné ces coordonnés, je vais le contacter. -
Bon courage ! -
Demain, on part
chez nos enfants, on va vous prêter notre appartement, ça serait mieux comme
ça, vous vous sentirez plus à l’aise. -
Ne vous inquiétiez
pas, on va se débrouiller avec Luna, on aime bien cette vie sauvage. -
Ca ne nous dérange
pas bien au contraire ! Comme ça vous pourrez prendre des douches. -
Heu !
-
Allez pas de manière,
on vous prête une clé. -
Et vous ? -
On a deux paires
de clés sur nous. -
Vous êtes très
sympas, je ne sais pas comment vous remercier. Je suis très touchée par votre
geste. -
Profitez bien de
la vie, vous êtes jeunes ! -
Vous voulez boire
quelque chose. -
Non ! on va
rentrer ! on est un peu pressé car on part demain de bonne heure. -
Bonne Chance. -
Vous aussi et
dites bonjour à vos enfants de ma part. -
On n’y manquera
pas ! |