Guillaume
pète les plombs ! Luna
lit la lettre de Fred assise sur un banc au Mistral qui est pratiquement
désert. Luna Le
week-end, je m’ennuie souvent alors j’ai eu une idée. Je suis allée
voir le Directeur du camping pour essayer de trouver du travail.
Au début, il s’est mis à rire et à se moquer un
peu de moi mais finalement, il m’a proposé du travail pour le
samedi après-midi. Je nettoie les douches, les lavabos, les w-c et
j’essaie de les faire briller. Je passe aussi la serpillère. Je me déguise
en femme de ménage. Je
travaille dans une petite équipe bien sympathique et on se relaie de
temps en temps. On ne fait pas les mêmes taches. On n’est pas très
nombreux. On est quatre. Il
y a Julie, Dylan et José.
Je ramasse les ordures que les gens jettent par terre dans tout
le camping et sur la plage. C’est dingue, on parle de l’écologie un
peu partout dans la presse. On suit le meeting de Dominique
Voynet ou d’Eva Joly à
la télé mais les gens en fait s’en foutent complètement.
La France est sale !
Dégoutante ! Les verts, moi, je vous le dis ils n’ont pas fini
leur boulots ! Je ramasse les papiers, la nourriture mais tu te rends
compte Luna, les gens jettent même du pain alors qu’il y a des
pauvres sur terre moi, ça me révolte ! Evidemment, je ne peux pas
faire grand choses pour ça. J’aimerais bien que les écologistes
soient au pouvoir un jour peut-être que les mentalités changeraient
quelque chose. En Suisse, ils ont trouvé une astuce, faire payer les
gens à chaque fois qu’il y a un papier par terre. Ce n’est tout de
même pas con apprendre à faire respecter son pays. On devrait le faire
en France aussi. Mes parents, ils m’ont toujours appris qu’une
poubelle existe pour jeter nos nutriments. Je travaille quatre heures
par jour et ça me plait bien. Je me rends utile à la société. Tout
à coup, Luna voit Guillaume surgir alors elle cache la lettre dans son
sac à main. Guillaume passe près d’elle et jette violement son sac
par terre. Luna s’enfuit en courant et il la rattrape
assez vite. Avec ses mains, il la plaque sur un mur. -
J’en ai
assez maintenant, tu m’évites tout le temps quand tu croises mon
regard ! Tu vas m’écouter ! -
Arrête
Guillaume, tu me fais mal ! -
Tu m’as
trahi ! -
Je ne
t’ai rien fait ! -
Tu baises
avec Sacha alors il te fait mieux l’amour que moi ! -
Charlotte
t’attend les bras ouverts ! -
Ne me
parle d’elle. C’est vrai en y pensant elle est plus sensée que toi ! -
Lâche-moi
ou sinon je crie ! -
Je vais
t’étrangler, c’est tout ce que tu mérites ! -
Non !
Non ! Guillaume déboutonne la
chemise de Luna ! -
J’en
peux plus ! -
Tu lisais
une lettre de Fred ! -
-
Réponds !
-
-
Tu ne lui
rends pas service de tout. -
C’est
à moi qu’elle a écrit mais pas à toi ! -
Je
t’interdis de la voir ! -
Tu es
jaloux parce que Fred préfère moi à toi.
-
Tais-toi ! -
Laisse-moi
partir ! -
J’espère
que ce n’est pas sérieux avec Sacha. -
Je ne sais
pas. -
Il
embrasse mieux que moi. A
ce moment, Guillaume embrasse de force Luna. -
Tu as éprouvé
du plaisir ! -
Non !
Mais tu es fou ! -
Je ne suis
pas fou, c’est toi qui me rends dingue ! Guillaume
attrape Luna par les épaules et la secoue violement. Jonas
et Jean-Baptiste qui passaient par là, voient la scène entre Luna et
Guillaume et se précipitent sur Guillaume pour l’empêcher de faire
plus de mal à Luna et elle s’écroule par terre épuisée. Tous les
mistraliens se précipitent sur la place du Mistral mais ils vont voir
presque tous Guillaume au bar pour lui demander des explications et
oublient Luna qui est en train de souffrir. Au
bar, Roland jette les mistraliens dehors. Il accepte Thomas et Charlotte
pour discuter avec Guillaume. -
Pourquoi,
tu t’en prends à Luna ? Qu’est-ce qu’elle t’a fait ? -
La
violence, ça amène nulle part, tu sais ? -
Tu ferais
mieux de parler avec Luna, t’expliquer une fois pour toutes. -
Ca ne sert
à rien. Je lui ai dit ce que je ressentais mais apparemment, elle
s’en fout. -
Je ne
crois pas. Tu lui as parlé de Fred ? -
Ca va trop
loin Guillaume. Luna,
c’est ma copine, je n’aime pas que tu la traites comme ça… -
Arrêter
avec vos sermons, votre moral. Vous ne savez pas ce que je vis depuis
qu’elle est partie de la maison. Maintenant, je la vois avec ce sale
type ! Elle s’envoie en l’air avec lui, ça me fou les
boules… -
Ce n’est
pas ça le problème. -
Pourquoi
as-tu organisé l’évasion de Fred ? -
Je ne suis
pas seul, Charlotte avait envie que Fred s’en aille au plus loin. -
Tu ne réponds
pas à ma question. -
Luna
hurlait « Fred ! Fred ! » de partout et on ne
faisait même plus l’amour. Cela me rendait dingue. C’est pour ça
que j’ai décidé de séparer Fred de Luna. J’étais comme un fantôme
pour elle. -
Au début,
je croyais que c’était une bonne idée. J’avais l’impression que
Luna empêchait Fred de respirer. C’est pour ça que j’ai trouvé
l’idée de Guillaume assez bien et c’est pour ça que j’ai accepté
de collaborer avec lui et préparer l’évasion de Fred. -
D’accord.
Je comprends mais maintenant, je trouve que ça va un peu trop loin. Tu
les aurais séparer 3 semaines voir un mois, ça suffisait mais là, ça
fait plus de deux mois qu’elle est au Camping. -
Et comment
tu sais qu’elle est dans un camping ? -
J’ai
fait ma petite recherche. -
C’est
Luna qui te l’a dit ? -
Pas de
tout. -
Qui alors ? -
Je ne te
le dirai pas. C’est personnel. -
C’est
pour ça qu’on voyait plus Fred au Mistral mais c’est ignoble ! -
Tu as vu
comme tu la traites Fred comme une moins que rien. -
Et de son
handicap, tu en fais quoi, tu l’oublies ? -
Je la
traite comme une adulte à part entière c’est tout. Si le camping ne
lui plait pas, elle a cas aller plus loin. Allez oust ! du balais !
Plus de Fred ! Comme ça, on ,n’entendra plus parler d’elle ! -
En réagissant
comme ça, tu ne feras pas revenir Luna vers toi. -
C’est
grave Guillaume ce que tu dis là, ce n’est pas digne de toi. -
Il y a que
Fred qui compte pour elle, le reste, elle s’en fout !
Je l’interdis de la voir. -
Guillaume,
là c’en est trop ! je ne suis pas. -
Vous ne
savez pas ce que j’ai enduré comme souffrance quand elles étaient
tous les deux à la maison. Il fallait vraiment les supporter ! Je
n’en pouvais plus. -
Ca suffit
maintenant ! Tu vas te calmer ! -
Luna se
fait du souci pour Fred et moi aussi. Elle est trisomique et ça on ne
doit pas l’oublier. -
Et si il
lui arrivait quelque chose
de grave à Fred, tu as pensé à ça ? -
Je lui ai
prêté de la pharmacie. Je lui ai donné aussi le numéro de SOS médecin.
Je ne suis pas trop inquiet. Elle est forte et elle tiendra le coup,
j’en suis sûr ! -
-
Moi, ça
me rassure pas qu’elle soit livrée à elle-même. Ca m’angoisse. -
Vous êtes
des sentimentaux, c’est pour ça. -
Pour toi,
il faut élever les enfants à la dure. -
Nathan, il
se débrouille bien pourtant sans moi. -
Ce n’est
pas pareil, Nathan, c’est un garçon ! -
Mais vous
me saouler avec vos histoires ! Tiens sers-moi une bière, ça
voudra mieux ! -
Je ne sers
rien de tout. Regarde-toi ! Tu es un
impulsif Guillaume ! -
Ca ne fait
rien, je la boirai ailleurs ! -
Je suis déçue
Guillaume de toi, dit Charlotte qui a le cœur gros comme un cailloux. Guillaume
sort du bar et les flics tombent sur lui. Ils lui mettent les menottes
et l’emmènent au Commissariat. Nathan
et Juliette voient Guillaume partir dans le fourgon de la police. -
Mon père
va aller en prison mais qui va s’occuper de moi ? -
Mais toi,
tu n’y es pour rien dans ses histoires. -
Je vais être
tout seul maintenant. -
Je ne te
laisserai pas tomber Nathan, c’est moi qui vais m’occuper de toi. -
Merci tata
Juliette. -
Un peu de
respect quand même sinon je me sauve ! -
Mais non !
je plaisante ! -
J’espère ! Léo
Castelli interroge Guillaume mais comme il voit que l’interrogatoire
ne sert à rien, il le place en garde à vue. Pendant
ce temps-là. Blanche, Sacha, Mirta et Rudy sont attristés par la
situation. Ils viennent au secours de Luna. Elle se relève
difficilement et Sacha la porte dans ses bras pour l’emmener dans la
chambre au Select. Luna est choquée de l’attitude de Guillaume envers
elle et sonnée aussi. Elle se réveille de son terrible cauchemar. -
Qu’est-ce
que vous avez tous en train de me regarder comme une bête curieuse ? -
C’est
Guillaume, il t’a frappée ! -
Non !
il a juste voulu me faire peur ! Il faut le comprendre aussi.
C’est derniers temps, je n’étais pas vraiment cool avec lui. J’ai
pensé qu’à ma poire ! -
Il a voulu
te violer et toi, tu le défends, ma parole, c’est le monde à
l’envers ! -
Toute
suite les grands mots ! Il ne m’a pas touchée ! -
Elle dit
ça parce qu’elle ne se rappelle de rien. -
Si… je
me souviens très bien. Je ne suis quand même pas une grabataire ! -
Tu ne vas
pas dire le contraire, il a voulu te faire mal ! -
Il ne
m’a pas impressionnée. -
Alors
pourquoi es-tu tombée par terre ? -
D’accord,
c’est vrai, il m’a hurlé de dessus mais c’est tout. -
Je ne
comprends pas. Comment ça se fait qu’il s’en est pris à toi alors
qu’il t’aimait bien. -
On s’est
disputé à propos de Fred. -
C’est
vrai, je ne l’ai pas vu mais elle est où ? -
Dans un
camping seule, livrée à elle-même ! -
Non !
mais c’est inhumain ! -
Mais
qu’est-ce que tu sais toi maman de l’humanité ? Rien. -
Je crois
en dieu, ça aide ! -
Ah !
si le bon dieu pouvait venir à l’aide de Fred, ça m’aiderait à y
croire ! -
Il ne peut
pas tout faire non plus ! -
Bon !
arrête avec tes bondieuseries ! ça m’agace ! -
Tu ne peux
pas être un peu aimable avec ta mère ! C’est insupportable, ça
fait longtemps que je n’ai pas mis les pieds au Mistral et toi, tu
m’attaques ! -
Mais non !
je plaisante ! -
Je vais
t’aider à récupérer Fred mais laisse-moi du temps que je
m’installe tout de même ! Je
reviens d’Espagne. -
Alors !
raconte comment ça s’est passé ton voyage ? -
Très
bien. -
Tu as pu
profiter, voir tes amis. -
Oh !et
puis ce n’est pas grave si tu ne t’intéresse pas à moi, le
contraire m’aurait étonné ! -
Mais ne le
prends pas comme ça maman ! je fais ce que je peux. -
Oui,
c’est vrai. Excuse-moi ! -
Il
faudrait laisser Luna se reposer, elle est fatiguée ! -
Je voulais
te dire une dernière chose. J’espère
que tu vas porter plainte contre lui. -
Il n’est
pas méchant Mirta. Il a juste disjoncté c’est tout. Ca arrive à
n’importe qui. -
Et Nathan,
tu y as pensé ! Qu’est-ce qui va devenir sans son père ? -
C’est
vrai, tu as raison, je n’y ai pas pensé. -
Il paraît
que maintenant, tu vis avec Sacha alors tu lui en veux quand même à
Guillaume ! -
Non !
je ne lui en veux pas mais tu ne pourrais pas te mêler un peu de tes
affaires. -
Bon !
je te laisse. Repose-toi bien. Mirta,
Rudy et Sacha s’en vont de la chambre. Blanche va parler avec
Luna. -
C’est
bizarre, Fred ne m’a pas parlé
qu’elle vivait dans un camping à l’école, je la vois tous les
jours. -
Elle va
bien ? -
Moyennement.
Elle travaille bien mais quand j’essaie de lui parler, elle est
souvent ailleurs. -
Elle
travaille toujours avec Mathis ? -
Oui !
mais elle travaille aussi dans un petit groupe avec des jeunes venu d’autres
classes différentes pour les aider à lire et à écrire. -
Et ça se
passe bien ? -
Oui, ils
ne sont pas très nombreux peut-être 6 ou 8 personnes. Mes collègues
l’apprécient beaucoup. J’ai aussi des problèmes avec ma hiérarchie,
surtout avec l’inspecteur. -
Ce n’est
pas dangereux de faire travailler Fred dans un groupe. -
C’est le
moyen pour qu’on arrive à mieux intégrer Fred dans l’équipe avec
nous. -
Je
comprends. -
Je
voudrais mieux la défendre auprès de l’inspecteur et pour cela,
j’aurais besoin de son parcours scolaire. Je lui en ai déjà parlé
mais elle ne m’a rien donné. C’est urgent. -
Il te le
faut pour quand ? -
Dans une
semaine et si elle ne m’a rien donné, je ne pourrai pas la défendre
pour qu’elle reste à l’école. Il faut que je défende son cas auprès
de l’inspecteur. Je risque aussi de me faire radier auprès de l’éducation
nationale. En ce moment, ce n’est pas rose pour moi. -
Je
comprends que c’est dur pour toi. Je compte aller la voir au camping.
Je parlerai à Fred pour qu’elle te donne son parcours scolaire. -
Merci
Luna. -
Et sinon,
tu n’as rien remarqué d’autres dans son comportement. -
Il y a
plein de choses qui ne vont pas très bien mais je ne savais pas non
plus qu’elle vivait dans un camping, j’aurais dû m’en douter. Je
m’en veux. -
Ne
culpabilise pas ! Tu n’y es pour rien. -
Je sais
bien mais c’est mon devoir, mon rôle de voir si les personnes vont
bien ou pas. -
Allez, ne
t’en fais pas. Je vais la sortir de là. -
Tu me
tiens au courant pour Fred. Je te laisse. -
Allez,
tchao ! Sacha
revient dans la chambre voir Luna. -
Teins !
Je t’ai ramené ton sac qui traînait sur la place du Mistral. -
Merci. -
Je suis
passé voir Roland et il m’a expliqué dans quel camping se trouve
Fred et demain, je te propose de t’accompagner pour aller à sa
rencontre. -
Sacha…
non… mais c’est trop super. Luna
cherche dans son sac la lettre de Fred et elle la trouve . -
Tu ne la
lis pas ? -
J’aimerais
être seule pour la lire. -
Je
comprends. Je trouve que tu es fatiguée, tu devrais te reposer. Je vais
te laisser. -
Attends,
je voudrais t’embrasser pour te remercier. -
Pas tout
de suite, une fois que tu auras vu Fred, à ce moment-là, ça serait
mieux de se retrouver tous les deux. -
Une fois
que je serai avec elle, je n’y penserai plus. Sacha
et Luna s’embrassent amoureusement. -
Aller à
demain. Avant
de s’endormir, Luna lit la lettre de Fred avec beaucoup d émotion. Luna Le
week-end, je m’ennuie souvent alors j’ai eu une idée. Je suis allé
voir le Directeur du camping pour essayer de trouver du travail.
Au début, il s’est mit à rire et à se moquer un
peu de moi mais finalement, il m’a proposé du travail pour le
samedi après-midi. Je nettoie les douches, les lavabos, les w-c et
j’essaie de les faire briller. Je passe aussi la serpillère. Je me déguise
en femme de ménage. Je
travaille dans une petite équipe bien sympathique et on se relais de
temps en temps. On ne fait pas
les mêmes taches. On n’est pas très nombreux. On n’est quatre.
Il y a Julie, Dylan et José
et on s’entend plutôt bien. Je ramasse les ordures que les gens
jettent par terre dans tous le camping et sur la plage. C’est dingue,
on parle de l’écologie un peu partout dans la presse. On suit le
meeting de Dominique VOYNET ou
d’Eva Joly à la télé
mais les gens en fait s’en foutent complètement.
La France est sale !
Dégoutante ! Les verts, moi, je vous le dit ils n’ont pas fini
leurs boulots ! Je ramasse les papiers, la nourriture mais tu te
rends compte Luna, les gens jettent même du pain alors qu’il y a des
pauvres sur terre moi, ça me révolte ! Evidement, je ne peux pas
faire grand choses pour ça. J’aimerai bien que les écologistes
soient au pouvoir un jour peut-être que les mentalités changeraient
quelque chose. En Suisse, ils ont trouvé une astuce pour faire payer
les gens à chaque fois qu’il y a un papier par terre. Ce n’est
toute même pas con apprendre à faire respecter notre pays. On devrait
le faire en France aussi. Mes parents, ils m’ont toujours appris
qu’une poubelle exister pour jeter nos nutriments. Je travaille quatre
heures le samedi après-midi et ça me plait bien. Je me rends utile à
la société. Je suis payé 8 Euros pour une heure et si tu fais le
compte, je gagne 32 Euros pour 4 heures de travail. Je les mérite et je
trouve que ce n’est pas du vol ! J’accepte aider la société,
je le fais par amour et aussi pour me donner du courage et te donner
aussi du courage au fond de
ton cœur parce que j’imagine que tu ne vas pas très bien. Je n’ai
pas le droit de baisser les bras ! Il faut que je me batte et
c’est comme ça que la société m’intégrera bras ouverts même si
la vie m’impose des épreuves dures.
Il faudra que je les dépasse petit à petit. Le
week-end, je ne vois pas
Estelle et Djawad. Ils ont
des amis un peu partout dans Marseille, à Aix en Provence.
Estelle ne se rend pas compte de mes difficultés, de mon
handicap. Je pense qu’elle n’a pas fait attention à
ça. C’est mieux comme ça. Au moins, elle n’a pas pitié de
moi et en plus, la pitié, c’est quelque chose que je ne supporte pas.
Le
Dimanche, je cours dans tous le camping ou sinon, je plonge dans la mer
et je nage jusqu’à en perdre le souffle. Je suis mazo !
Après, ma séance sportive du matin, je me repose. Je me suis
apporté plein de livres et je les dévore ! Je les savoure aussi !
Tu
vois Luna, je vais bien. Je
ne peux pas t’appeler
parce que mon portable ne marche plus. Je pense souvent à toi. Tu es
dans mes rêves les plus fous ! Et
toi où en es-tu avec les
autres mistraliens ? Est-ce que tu as pu leur redonner de la joie ?
J’imagine que je te manque. J’aimerais marcher jusqu’au Mistral
pour te voir mais j’ai peur de croiser Guillaume et les autres
mistraliens car je ne sais pas si je suis encore leurs sujets de
conversation. Il
n’y a que toi que j’aime Luna. Si je tiens le coup aujourd’hui,
c’est grâce à toi. J’ai une photo de toi près de moi et je la
regarde souvent. Elle me remplit de bonheur mais j’aimerais mieux te
voir pour de vrai pour que tu me serres dans tes bras. Cela me tiendrait
chaud au cœur. Je
t’embrasse.
Fredou Luna
pose la lettre sur son cœur et ferme les yeux doucement pour s’imprégner
de l’image de Fred et pouvoir mieux rêver à elle.
|