Fred
retrouve un ami Mélanie
est heureuse de se promène avec Fred. Elle veut faire la paix. Cette
journée c’est comme une réconciliation pour elle de dialoguer avec
Fred. Elle veut la connaître un peu mieux. Elle admet qu’elle
s’était conduite d’une façon égoïste et méchante avec Freddie.
Elle veut renouer la relation. Mélanie veut que Fred voit une autre
facette d’elle. Thomas la chahute de plus belle. Il fait semblant
d’être jaloux. Puis avec
difficulté, elle sort du bar et attend Fred sur un banc. -
Bonjour
Mélanie. -
J’ai eu
peur que tu oublies le rendez-vous. Je suis contente de te voir. -
J’aurais
envie de me promener à Notre-Dame-de-la-Garde, je n’y suis jamais
allée. J’en rêve trop. Tu veux bien m’emmener ? -
J’avais
prévu d’aller au bord de la mer. -
Je cours
souvent sur les plages, ça m’aurait plu de changer d’endroit. -
J’aurais
voulu faire plus connaissance avec toi. -
Je
comprends. En fait, tu veux qu’on soit un peu tranquille pour
bavarder. -
Oui. Tu
m’en veux ? -
Beaucoup ! -
J’ai une
meilleure idée, je vais te faire découvrir la Canebière. Ensuite, on
s’assiéra à une terrasse de café. -
De toute
manière, on a toute la journée pour changer d’avis. On y va ! -
Avec
plaisir. Mélanie
et Fred se promènent dans les rues de Marseille pendant un long moment.
-
C’est
génial qu’on se balade ensemble. Tu ne trouves pas ? -
Je suppose
que tu as envie de me dire quelque chose de très important. -
Je
regrette de m’être comportée comme une sauvage avec toi. Je
n’aurais pas dû te malmener. -
On oublie
Mélanie ! -
Thomas, je
le considère comme mon grand frère. -
Maintenant,
tu veux bien qu’on se le partage c’est ça ? -
Tu as tout
compris. -
Allez, on
n’en parle plus d’accord. Elles
discutent de tout et de rien en marchant. A midi, Mélanie invite Fred
au restaurant près de la mer. Elles mangent du poisson, un vrai régal.
Parfois, elles s’étouffent de rire. Fred découvre que Mélanie est
plutôt marrante et elle n’est du tout déçue de faire sa
connaissance. Après ce bon repas, elles vont se reposer sur le sable et
faire une bonne sieste. Elles en ont vraiment bien besoin car elles
avaient un peu trop bu. C’était la première que Fred avait bu autant
d’alcool. Elle n’en boit pas d’habitude. Elles dorment au moins
pendant une bonne heure. -
J’ai
bien dormi et toi dit Fred à Mélanie. -
J’ai
retrouvé le calme au fond de moi. -
Moi aussi.
Je ne savais pas que tu étais désinvolte comme ça. Tu m’as bien
fait rire. -
Moi aussi,
je me suis bien amusée ce matin. -
C’est
vrai, on était plutôt excitées. -
Tu aimes
bien écouter de la musique, les chanteurs ? Moi, j’adore aller
dans les concerts, il y a une ambiance terrible. Si tu veux, une fois je
t’emmènerai, tu verras, on va bien s’éclater. -
Pourquoi
pas. J’adore le chanteur Steve, tu connais ? -
Je n’en
ai jamais entendu parler. -
Tu ne
connais pas Steve WARING ? -
Ca ne me
dit rien. -
Il chante
pour les enfants. -
Mais toi,
tu n’es pas une enfant ! -
Je
l’adore trop, tu ne peux pas savoir à quel point. Ca plaît aussi à
des adultes. -
Je pensais
que tu aimais plus la musique qui bouge, de jeune ! -
Tu sais,
j’aime un peu tous les styles de musique. -
Oui, moi
aussi dans le fond. -
C’est
vrai, j’ai un peu des gouts de vieux ? -
Pourquoi
dis-tu ça ? -
Je ne suis
pas trop la mode. -
Tu as des
idoles ? -
A part
Renaud, j’aime beaucoup Hugues AUFRAY, Michel JONASZ, GRAND CORP
MALADE, Julien Clerc, Jean-Jacques Goldman et aussi beaucoup d’autres
chanteurs. J’adore aussi écouter du piano parce que cela m’apaise.
Et toi ? -
Francis
CABREL. Et la musique qui bouge vraiment beaucoup parce que j’adore
danser. -
Moi, je
danse le HIP HOP. -
Ah
oui ! -
Attends,
je vais te faire une démonstration. Fred
danse le HIP HOP sur le sable et Mélanie n’en revient pas. -
Tu danses
super bien ! Qui t’as appris à danser ça ? -
Je ne sais
pas. Ca m’est venu tout seul. -
Sans
suivre des cours de danse ! -
J’ai
suivi des cours de danse dans ma jeunesse mais je n’ai jamais appri à
faire du HIP HOP ! -
Tu es trop
douée ! C’est impressionnant ! -
Tu veux
que je t’apprenne à danser le HIP HOP ! -
Non !
Non ! Je vais me faire mal. -
Comme tu
veux ! -
Tu aimes
bien aller au cinéma ? -
Oui. -
Quel genre
de film aimes-tu ? -
J’aime
bien les films d’aventures, les films forts avec des sentiments
puissants. Par contre, je déteste les films d’horreur. Tu veux aller
au cinéma, c’est ça ! -
Pas
particulièrement. Il y a des films qui t’ont plus ou moins marquée
ces derniers temps et que tu aimerais voir avec moi ? dit
maladroitement Mélanie. -
Ca fait
très longtemps que je ne suis pas allée au cinéma. Je ne suis plus à
la page. Je ne suis plus au courant de rien. Auparavant, j’avais vu la
fureur de vivre avec James DEAN,
les quatre cents coups, l’argent de poche. J’aime beaucoup les films
de François TRUFFAUT. Je me
rappelle le derniers film que j’ai vu c’était… c’était le
huitième jour avec Pascal
DUQUENNE. -
Cela ne me
dit rien. -
Tu ne
connais pas ? dit Fred étonnée. -
-
C’est
l’histoire d’un trisomique. -
Ah !
bon ! -
Il y a
aussi Daniel AUTEUIL qui joue
dans ce film. Tu t’en souviens ? -
-
Ne me dit
pas que tu ne l’as pas vu, je ne te croirais pas. -
C’est
bizarre mais ça ne me dit rien. -
Tu me fais
marcher. -
Et toi, tu
cours ! -
Tu as fait
exprès de me dire que tu ne l’as pas vu. -
J’ai
adoré ce film. -
Je
préfère ça. -
Je
prendrais le programme dans un kiosque et une fois, on ira au ciné
ensemble. -
Ok ! Fred
et Mélanie décident de revenir au Mistral vers 16heures. Elles
marchent dans les rues de Marseille.
-
C’est
bizarre, je sens comme une ombre qui marche derrière moi. Mélanie
se retourne et ne voit rien. -
Tu as dû
rêver ! Elles
continuent à marcher normalement. Elles entendent un chien aboyer
« OUAH ! OUAH ! ». Elles
cherchent le chien partout mais elles ne le voient pas pour autant. -
Il se
cache quelque part ce n’est pas possible dit Fred à Mélanie. -
Mais
où ? -
Derrière
une voiture peut-être. Tu sais, il est malin. -
Je m’en
fou de ce chien. J’en ai assez de le chercher, je m’en vais. A
ce moment, le chien court vers une rue. -
Mais
c’est Bobby ! -
Mais
calme-toi ! -
Je l’ai
vu ! -
Mais
comment peux-tu savoir son nom ? -
Je l’ai
reconnu c’est tout. Fred
appelle Bobby de toutes ses forces et Mélanie aussi. Le chien arrive
vers elles tout content. Il était perdu.
Il était tiraillé entre Fred et Mélanie. Elles essayent de
l’attraper mais elles n’arrivent pas
à le prendre. -
Moi,
j’en ai assez de courir après lui. Je m’en vais au Mistral. Je te
laisse. -
Mais tu ne
peux pas faire ça Mélanie. Tu vois bien, il est perdu. -
Il se
retrouvera bien des maîtres, ne t’inquiète pas pour lui. Si ça se
trouve son maître le cherche aussi. -
Il faut le
rendre à son maître, c’est bien pour ça qu’il faut qu’il vienne
avec nous. -
Reste si
tu veux mais moi, je me tire d’ici. Fred
prend le chien dans ses bras et s’en va vers Mélanie. -
Mélanie.
Regarde, il s’est laissé prendre. Attends-Moi ! -
Qu’est-ce
que tu vas en faire maintenant ? Tu vas le rendre à son
maître ? -
Peut-être
ou peut-être pas. Je vais l’éduquer toute seule. -
Ah !
non ! ce n’est pas du jeu, on l’a vu ensemble, je te signale. -
T’es
gonflée de me dire ça. Tu as un peu abandonné la partie. -
De toute
façon, il me semble que tu le connais mieux que moi, tu n’as cas
t’en occuper. -
Mais ne le
prends pas comme ça. -
Comment tu
veux que je le prenne ! -
Mélanie,
je ne vais pas pourvoir le prendre pour aller rejoindre mes parents en
Amérique. -
C’est
vrai, je n’y ai pas pensé. -
On a cas,
se le partager !... Hein ! tu veux bien Bobby ! -
OUAH !
OUAH ! -
Tu vois,
il est d’accord. -
Ce soir,
tu viens avec moi au Sélect. Tu es ok ! « ouah !
ouah ! » -
Fred, tu
me fais trop rire ! -
Pourquoi ? -
Tu crois
que Mirta sera contente de te voir débarquer avec un chien dans son
hôtel ? -
Je ne lui
demande pas son avis. -
Je crois
que ça serait mieux qu’il dorme chez-moi plutôt. -
Tu as
raison mais ce soir, j’ai envie de faire enrager Mirta. -
Ne joue
pas trop avec le feu. -
D’accord,
je te l’emmènerai vers 19 heures, ça te va ? -
Très
bien. Mélanie
et Fred arrivent sur la place du Mistral. -
Tiens, je
te passe mon adresse. -
A ce soir
Mélanie. Fred
va dans la chambre de Luna avec Bobby au Sélect. Elle le laisse un peu
faire ce qui lui plait. Elle lui donne de l’eau dans un bol. Bobby
s’endort sur le lit. Tout
à coup, on frappe à la porte et Fred va ouvrir. Elle tombe sur Mirta.
Bobby aboie et saute tout content sur Mirta qui est scandalisée. -
Qu’est-ce
tu fais avec ce chien ? -
Je… -
Tu as osé
l’emmener dans mon hôtel ! -
Mais ce
n’est pas aussi monstrueux que ça ! -
Il a osé
sauter sur moi. -
Il
t’aime bien, c’est pour ça. C’est sa façon à lui de te montrer
son affection. -
Tu as
l’intention de le garder ? -
Je ne sais
pas. Oui peut-être. -
Il va
faire des saloperies. -
Mais
non ! je l’emmènerai souvent promener. Je m’en occuperai bien.
Je sais le faire. -
Je connais
la chanson. On dit toujours ça et après bon débarras ! -
Mais
Mirta ! s’il te plait fais-moi confiance ! -
Comment
as-tu fait pour attraper ce chien ? -
Je me suis
promenée avec Mélanie et tout à coup, on a vu débarquer à toute
vitesse un chien vers nous. -
Vous
n’avez pas essayé de l’éloigner ? -
On a tout
essayé pour qu’il arrête de nous suivre. Il est monté dans les
escaliers sans que je m’en en perçoive. -
Je ne veux
pas de ce chien dans mon hôtel alors tu te débrouilles pour que je ne
le croise plus. -
Et si je
n’arrive pas à m’en débarrasser
qu’est-ce que je fais ? -
Je ne sais
pas. Trouve une solution. Bobby
abois de nouveau. -
Bobby
tais-toi ! coucher ! -
Tu le
connais ? -
-
Répond-moi ! -
Oui. -
Tu me mens
depuis tout à l’heure. -
Mais
non ! Mirta c’est plus compliqué que ça ! -
Quoi est
compliqué ? -
Je pense
savoir qui est son maître. Il doit le chercher. -
Je ne veux
pas savoir. Je veux qu’il dégage de mon plancher ! -
Oui !
j’ai compris ! -
Toute de
suite ! -
Il faut
que tu me laisses du temps ! Je te promets d’ici ce soir, il ne sera
plus là ! -
D’accord
je te laisse le temps de te retourner mais ne t’inquiète pas, je vais
parler de Bobby à Luna. -
Laisse
Luna en dehors de tout ça. Elle n’y est pour rien. Elle ne
m’a pas influencée. -
Je ne veux
pas le savoir. Mirta
s’en va en claquant la porte de la chambre. Fred
s’allonge sur le lit et s’endort à côté de Bobby. Le
soir, Luna arrive au select et tombe sur Mirta furieuse. Luna ne
comprend rien à ce qu’elle raconte : -
J’en ai
marre de ta Fred ! foutez le camp de mon hôtel ! -
Mais maman
calme-toi qu’est-ce qui se passe ? -
Ne fais
pas l’ignorante, je sais très bien que tu es au courant ! -
Au courant
de quoi ! -
Du
chien ! -
Quel
chien ? -
Le
chien que Fred m’a amené dans mon hôtel ! Je ne sais pas si je
peux lui faire confiance et si elle est capable de s’occuper d’un
chien. -
Ce n’est
pas aussi grave que ça qu’un chien se promène ici. Fred est tout à
fait capable de s’en occuper. -
Tu vois
que tu étais au courant. -
Je
n’étais pas avec Fred aujourd’hui. Je me suis baladée avec Sacha.
Tu pourras lui demander si tu ne me crois pas. -
Excuse-moi !
je suis idiote de t’agresser comme ça. En tous cas, il faudra que tu
parles avec Fred car je l’ai surprise dans la chambre et elle était
bien avec un chien. -
Tu me fais
rire ! Un chien ici, c’est plutôt rigolo, tu ne trouves
pas ? -
Non moi,
ça me fais pas rire ! Qu’est-ce qu’ils vont penser maintenant
les clients ? cela va les empêcher de dormir !
-
-
Qu’est-ce
que je vais leur dire ? -
Bon maman
arrête s’il te plait ! Arrête de prendre cet air de victime,
ça m’agace ! Si Fred a amené un chien c’est qu’il y a bien
une raison. -
Mais
laquelle ? -
Je ne sais
pas. Je vais en parler avec elle ! Luna
arrive dans sa chambre et découvre Fred en train de faire des mamours
à Bobby. -
Bonjour
Fredou. -
Bonjour
Luna. -
Tu as
retrouvé Bobby ? -
Je suis
heureuse comme tu ne peux pas savoir. -
Tu as
l’intention de le garder ici ? -
Pourquoi
pas. J’imagine que Mirta t’a fait des réflexions désagréables. -
Elle m’a
passé un drôle de savon. -
Elle est
dure quand même ! -
Fred,
c’est ma mère et je n’aime pas du tout qu’elle se fâche contre
moi et je voudrais qu’elle comprenne que tu es autonome. -
Je te
comprends. -
Elle ne
veut pas de Bobby au Select. -
Je
sais ! Elle m’a fait la morale aussi ! -
Tu comptes
faire quoi avec lui. -
Ne
t’inquiète pas. Avec Mélanie, on a tout prévu. Le soir, c’est
elle qui va le garder et moi, je le récupère dans la journée. -
Cela me
semble une bonne idée. -
Vincent
est à Marseille. Il faudrait que je lui dise que j’ai récupéré son
chien. Il doit chercher
Bobby le pauvre ! -
-
Tu te
rappelles à Paris, on l’avait laissé à Solange. -
Oui. Je
m’en souviens maintenant que tu me le dis. -
Mais que
s’est-il passé ? -
Je crois
que seul Vincent pourra nous le dire. -
Il faut à
tout prix le retrouver. Il faudrait aller à son appartement. Il est
forcément entré chez lui. -
Il n’y a
plus personne qui habite là-bas depuis longtemps. -
Ah !
bon ! Et Ninon, elle n’habite plus chez son père ? -
Elle est
allée en Ethiopie rejoindre
sa mère (Laurence). C’est Rudy qui me l’a dit à l’époque. -
Tu me
caches des choses ? -
Non !
Non ! -
Quel heure
est-il Luna ? -
Il est
18H45. -
Je dois
emmener Bobby à Mélanie. -
Attends
moi ! Je viens avec toi. Les
enfants de Benoît sont arrivés à l’improviste les uns après les
autres et Mélanie est très embêtée. Elle ne sait pas trop quoi
faire. Elle voudrait les chasser pour être tranquille avec Bobby, le
cajoler, être au petit soin avec lui. Elle ne sait pas comment les
enfants vont réagir par rapport à Bobby et cela l’inquiète un peu.
Il y a d’abord Raphaël qui est revenu de Belgique ce matin. Il est
dans un drôle d’état. Il vient de se faire largué par sa copine. On
ne le reconnaît plus car il est au fond du gouffre.
Il ne veut plus voir personne alors il s’enferme dans sa
chambre. Benoît essaie de lui remonter le moral. Puis vers 14 heures,
Sybille et son copain Eric ont débarqué aussi à la maison mais eux,
ils étaient plutôt joyeux. Mélanie aurait envie de déménager, faire
ses valises et partir chez ses parents pour être plus tranquille. Elle
se pose des questions. Elle parle à Benoît de faire un break entre eux
mais lui, il ne comprend pas très bien pourquoi. Finalement Mélanie
lui dévoile la vérité. Elle lui dit : -
Je me suis
promenée avec Fred et un chien nous a suivi tout le temps du trajet du
retour. Fred m’a dit qu’elle le connaissait bien. Elle l’a emmené
au select. On est sûr que Mirta ne va pas vouloir du chien au select
alors je lui ai promis de m’en occuper mais uniquement, la nuit. -
Tu as
choisi vraiment le mauvais moment ? -
Peut-être
mais les enfants ne devaient pas être
là, non plus ! -
C’est
vrai, je te l’accorde. -
Je pensais
aller vivre chez mes parents avec lui, il sera mieux là-bas. -
Et
nous ? -
Je ne
l’aurai pas tout le temps, tu sais. -
Je pense
que Sybille et Eric seraient ravis de s’occuper du toutou. -
Et
Raphaël ? C’est lui qui me fait le plus de souci. Je ne voudrais
pas qu’il soit agressif avec lui. -
Je
comprends. Peut-être que ça mettrait de la bonne ambiance entre nous. -
Tu
crois ? -
Je te
promets de m’en occuper le mieux possible. -
Fred ira
le chercher dans la journée. -
C’est
une garde alternée ! c’est votre enfant en quelque sorte ! -
Oui. Tu as
tout compri. -
Tu n’a
pas peur qu’il soit un peu trop ballotté ! -
Et
Benoît, ce n’est pas un enfant, c’est un chien ! -
Et comment
s’appelle-t-il ? -
Bobby ! -
On va
aller faire les courses, on n’a rien mangé ! -
Il faut
aussi que j’achète des friskies pour Bobby. -
Et une
cagette ! -
Mais
non ! je vais lui acheté une corbeille. Je vais lui mettre une
petite couverture à l’intérieur et tu verras, il sera très bien. -
J’espère
que ça ne sera pas lui, le roi dans cette famille de fous ! Fred dépose Bobby chez
Mélanie qui était très contente de le recevoir. Fred entend du bruit
et s’aperçoit que Mélanie n’est pas seule. Mélanie et Benoît
expliquent que leur petite famille s’est agrandie tout à coup à Fred
qui était très surprise. Sybille et Eric arrivent en courant et
s’exclament : -
Mélanie,
tu vas adopter un chien mais c’est trop génial ! on va pouvoir
s’amuser avec lui ! -
Bobby, il
appartient à Fred et à moi parce qu’on l’a trouvé ensemble. -
Oui !
oui ! c’est ce qu’on verra ! Luna
arrive à bout de souffle chez Mélanie. -
Qu’est-ce
qui t’arrive ? -
On a fait
la fait course
ensemble avec Fred ! -
Vous
voulez venir cinq minutes à la maison. -
Non !
Non ! Ce n’est pas la peine, si les enfants sont là, on ne va
pas vous déranger. -
Demain, je
viendrai chercher Bobby au Mistral, ça te va Mélanie ? -
Très
bien. -
Bon !
A demain ! Le
lendemain, Mélanie arrive au Bar du Mistral et voit sur la vitrine, une
photo de Bobby et en dessous c’est écrit en grosse lettre « Je
suis très inquiet, j’ai perdu mon chien. Si vous le voyez dans les
environs, téléphonez à ce numéro 06 34 44 54. En échange, je vous
donnerai une petite fortune ». Mélanie est intriguée par cette
photo qu’elle regarde attentivement. Elle laisse Bobby sur une chaise
dehors. Puis, elle rentre au Bar. Elle demande à son patron qui a mis
cette photo sur la vitrine. Roland lui répond qu’il a vu un homme
hier assez abattu par la séparation de son chien. Un client arrive dans
le bar et Bobby se faufile pour entrer à l’intérieur. Mélanie
s’en aperçoit et essaye de le cacher mais Roland la regarde faire
sans rien dire. Thomas arrive aussi en compagnie de Fred qui vient
chercher Bobby. Au moment où Fred s’apprêtait à partir avec Bobby,
un homme bien distingué, un peu tristounet arrive au bar et aperçoit
Bobby dans les bras de Fred. -
Vous
voulez me voler mon chien, c’est ça ? -
Mais pas
de tout ! -
Alors
rendez-le le moi ! -
Vincent ! -
On se
connaît ? -
Je suis
Fred, vous ne me reconnaissez pas ! -
Non ! -
Mais
si ! On s’est vu à Paris ! A l’époque ! Interloqué,
Vincent regarde mieux son interlocuteur. Il creuse au fond de sa
mémoire les souvenirs de son passé. -
Je suis
désolé, je ne vous ai pas reconnu mais maintenant, la mémoire me
revient petit à petit. Evidement, je vous ai bien vue avec votre amie
Luna. -
Vous êtes
revenu à Marseille mais que s’est-il passé ? -
C’est un
peu compliqué à expliquer. On pourrait se voir ce soir chez-moi, je
vous raconterai ce qui m’est arrivé ? Venez avec votre amie. -
Et Bobby,
vous voulez le récupérer. -
Non !
Dans le fond, ça m’arrangerais que vous passiez du temps avec lui,
j’ai beaucoup de choses à faire. -
Merci ! -
Non !
en fait ! le chien, il est pour vous. C’est un cadeau de la part
de ma mère ! -
De votre
mère ! -
Oui, elle
ne peut plus s’en occuper ! Je vous expliquerai ce soir. -
Je
viendrai avec Luna, ne vous inquiétez pas. Soulagé,
Vincent part à ses occupations. Mélanie, Thomas et Roland regardent
Fred avec étonnement. -
Il est à
toi ce chien ? -
Apparemment,
oui, je n’y comprends rien. -
Moi non
plus ! -
Vincent
Chaumette est de retour. -
Mais
c’est vrai, ça fait un bail qu’on ne l’a vu au Mistral. -
Fred
qu’est-ce que tu fous, je ne vais pas t’attendre deux heures ! -
Oui, Luna,
j’arrive ! Fred
met Bobby en laisse et s’en va se promener avec Luna. Pendant ce
temps, au Mistral, Ninon et Rudy font la causette. -
Ca s’est
bien passé ton voyage en ETHIOPIE ? -
Très
bien. Je t’ai ramené un petit cadeau. -
Oh !
mais c’est génial ! un t-shirt ETHIOPIEN ! il est trop
beau ! merci Ninon. Content,
Rudy met son t-shirt. -
Ta maman
va bien ? -
Elle
était très contente que je reste à ses côtés. J’en ai bien
profité. Et toi, ça va ? -
Ca peut
aller. -
Tu as des
nouvelles de Fred ? -
Elle a eu
des hauts et des bas. Elle est toujours amie avec ma mère. -
Et toi,
ça ne te fais plus rien. -
Je me suis
habitué puis Fred est sympa avec moi, elle est cool. Tous les matins,
je fais du footing avec elle. -
Je
t’aurai bien invité chez-moi mais mon père est revenu de Paris ce
matin avec un horrible bouledogue et j’ai eu très peur. J’ai hurlé
très fort. J’ai ouvert la porte parce que je n’aime pas trop les
toutous et le chien s’est enfui dans la nature. -
J’imagine
que ton père t’as fait des reproches. -
Il est
dans un état, je ne te dis pas. Une vraie catastrophe ! Il avait
une drôle de tête. -
J’imagine
bien la scène. -
Il cherche
partout son chien et je n’ai pas du tout envie qu’il le ramène à
la maison. -
Qu’est-ce
que tu vas faire ? -
Je
pourrais venir squatter chez-toi. -
Je n’ai
pas beaucoup le temps. -
Allez
Rudy ! s’il te plait ! -
Tu viens
juste ce soir, et demain tu me promets de revenir chez ton père. -
Oui
Monsieur TORES ! Ninon
va prendre quelques affaires avant d’aller chez Rudy. A
20 heures, Luna et Fred vont chez Vincent. -
Bonjour
Vincent. -
Installez-vous,
je vous en prie. Luna
et Fred s’installent sur
le canapé. Vincent sert l’apéritif. -
Bobby
n’est pas avec vous ? -
Il est
chez Mélanie. -
Je ne
comprends pas très bien pourquoi. -
C’est en
me promenant avec Mélanie que j’ai croisé Bobby. On a décidé
ensemble de s’en occuper. -
Oui dans
le fond pourquoi pas. -
Je ne
comprends pas très bien pourquoi tu as emmené Bobby à Marseille. -
Je n’ai
plus ma famille à Paris et Bobby, c’est le seul enfant qui me reste
à part Ninon. Et en plus, Ninon c’est une gourde. Elle a peur d’un
petit chien comme ça. Je voulais lui expliquer comment j’ai hérité
de Bobby et Mademoiselle a ouvert la porte en grand et le chien en a
profité pour sortir. J’étais en colère contre elle. -
Enfin
maintenant, c’est fini tous ça. -
Heureusement !
-
Tu
pourrais inviter Ninon pour lui pardonner. -
Je l’ai
vue et je lui ai proposé de rester parmi nous mais elle n’a pas
voulu. -
Elle est
où ? -
Je ne sais
pas. Je suppose qu’elle est avec Rudy, ça fait tellement longtemps
qu’elle ne l’a pas vu. -
Comment
ça se fait que tu as hérité de Bobby ? -
Mon frère
Francisco est décédé à la suite d’un accident de voiture. Ma mère
a était tellement choquée d’apprendre cela qu’elle en fait une
terrible dépression. J’étais obligé de la mettre une maison de
retraite. Depuis, ça va mieux, elle reprend le dessus. -
Solange
dans une maison de retraite, j’ai un peu de mal à imaginer. -
Ca m’a
fait un coup au moral. Je suis resté à Paris pour la soutenir au
maximum jusqu’à ce que mes
sœurs reviennent prendre le relais. -
C’est
complètement dingue ton histoire. -
On va
passer à table ! J’ai acheté une grande pizza chez le traiteur
et j’ai fait de la salade, j’espère que ça vous conviendra ! -
On va se
régaler. -
Un peu de
vin. -
Oui
pourquoi pas. -
On veut
savoir la suite. -
Pendant
tout ce temps, je me suis occupé de Bobby aussi. Je le promenais
pendant des heures et des heures. Je lui donnais à manger. Il était
content. J’ai beaucoup pleuré et c’est lui qui me consolait. Je me
suis attaché à lui petit à petit. -
Qu’est-ce
que tu faisais à Paris ? Tu ne travaillais pas ? -
Je
travaillais de droite à gauche mais je ne faisais rien de sérieux. Un
jour, j’ai reçu une lettre de Céline FREMONT me demandant de
réintégrer mon poste d’architecte à Phénicie. -
Et tu as
accepté sa proposition ? C’est
la fin du repas. Les invités reviennent s’asseoir sur le canapé. -
J’ai
déprimé à Paris. Ce n’était pas toujours très rose. Je pensais
sans arrêt à des choses pas très gaies. Je ne faisais plus rien
d’intéressant de mes journées. C’est pour cela que j’ai décidé
de revenir à Marseille. Fred,
Luna et Vincent parlent encore très longtemps dans la soirée.
Vincent parl beaucoup de son travail. Il demande des nouvelles des
Mistraliens et oublie complètement de parler de Bobby. Soudain Luna
demande à Vincent : -
Comment
ça se fait que tu es revenu avec Bobby ? -
J’ai
parlé longuement avec ma mère de lui. On s’est souvenu que Fred
aimait beaucoup Bobby alors on a décidé de lui faire un cadeau. -
C’est un
merveilleux cadeau ! hein ! Fredou ! -
Je crois
qu’elle s’estt endormie. -
Ce n’est
pas le moment. Fredou réveille-toi ! -
Si vous
voulez vous n’avez qu’à dormir ici. -
On ne va
pas vous déranger. -
Il est
deux heures du matin. Ca ne me fait tristement rien si vous dormez ici
cette nuit. -
Vous êtes
sérieux ? -
Oui. Tu
n’as qu’à t’installer dans la chambre de Ninon. Je pense
qu’elle est restée avec Rudy. -
Bon !
ben ! merci alors ! Le
lendemain, au petit déjeuner Vincent et Luna annoncent une bonne
nouvelle à Fred. -
Bobby, il
t’appartient maintenant. -
Je ne
comprends pas. -
Je suis
revenu avec le chien pour te l’offrir c’est tout. -
Ca ne te
fait pas plaisir ? -
Et
qu’est-ce que j’ai fait pour mériter cela ? -
Ne te pose
pas trop de question. -
Je ne sais
pas comment te remercier dit Fred à Vincent avec émotion. Fred
embrasse Vincent avec tendresse et lui dit : -
Je vais
aller chercher Bobby et je vais passer la journée avec lui. Je suis
trop contente de ce cadeau un chien non ! mais il est fou
Vincent ! dit Fred en partant de son appartement. Quand
à Luna, elle décide d’aller voir son amie Charlotte et passer la
journée en sa compagnie. |